Sciences et technologie
L'univers, ses étoiles, les planètes et les exoplanètes
Le ciel a toujours fasciné les humains, cet infini souvent incompréhensible, source d’admiration, de rêverie, d'imagination ou de terreur.
Les humains l’ont observé depuis la nuit des temps, avec leurs yeux d’abord, puis avec des lunettes et des téléscopes de plus en plus grands jusqu’à même en envoyer dans l’espace pour observer encore plus loin.
Très tôt, depuis les philosophes grecs (Thalès de Milet, Anaxagore, Anaximandre, etc), les scientifiques et les penseurs ont eu des intuitions qui se sont avérées justes de longs siècles plus tard quand on a eu les moyens techniques de les vérifier. La matière est composée d’atomes, le soleil est une étoile, la Terre ne repose sur rien.
"Il y a un seul espace universel, une seule et vaste immensité que nous pouvons librement appeler Vie : en icelui sont d'innombrables globes pareils à celui sur lequel nous vivons et croissons."
Ces paroles pourtant si sensées ont été prononcées par Giordano Bruno (1548-1600), un homme lettré, professeur de philosophie et lecteur dans les universités françaises et italiennes. On aurait pu l'appeler un libre-penseur. Malheureusement pour lui, il a vécu au XVIème (16ème) siècle et ses propos lui ont valu beaucoup d'ennemis, notamment au sein de l'Eglise. Il aurait pu sauver sa vie en reniant les théories qu'il avançait . Mais il a refusé. Il a passé huit ans en prison puis a été condamné à mort par l'Inquisition et exécuté. Il est mort sur le bûcher de la place Campo de' Fiori à Rome le 17 février 1600. C'était un philosophe que l'histoire reconnaîtra comme ayant eu le mérite d'affirmer que notre monde n'était pas unique en son genre.
A partir de la Renaissance, les savants qui ont osé affronter les « vérités » de l’Eglise savaient que les forces qui gouvernent la matière dans l’univers étaient les mêmes sur la Terre et dans le ciel. Galilée et Newton, entre autres, nous ont apporté ce savoir. Galilée aussi faillit être condamné à mort comme Giordano Bruno, mais il renia ses affirmations devant le tribunal de l'Inquisition pour sauver sa vie. De toute évidence, malgré le fait qu'il ait été vaincu , il n'a pas été convaincu. Une de ses phrases dit à elle-seule sa conviction : "Eppur si muove!" ("Et pourtant, elle tourne !)"
Plus tard, Darwin étudia l’évolution biologique à partir de cellules primitives jusqu’aux organismes des plus complexes, mettant en avant l’importance de la dimension du temps dans la construction du monde.
Nous avons appris jusqu’à preuve du contraire, qu’à partir du Big Bang (cette immense mouvement violent et très rapide à l’origine de l’expansion de l’univers il y a environ 14 milliards d’années), l’espace tel que nous le connaissons s’est développé et poursuit son évolution. Les vérités d’aujourd’hui ne seront pas forcément celles de demain.
D'autre articles viendront prochainement compléter celui-ci sur le système solaire, l'univers, les étoiles, les planètes, les exoplanètes, les pulsar, les trous noirs etc...
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Livre / "Voyage dans le Cosmos - Les exoplanètes" - Arturo Quirantes Sierra
Le système solaire, le soleil et ses planètes
Tableau comparatif des planètes du système solaire
Livre / "Voyage dans le Cosmos - Les exoplanètes" - Arturo Quirantes Sierra
Voyage dans le Cosmos
EXOPLANETES
D’autres planètes en orbite autour d’autres étoiles
Une collection présentée par Hubert Reeves
Texte original espagnol d’Arturo Quirantes Sierra,
professeur de physique à l'université de de Grenade (Espagne)
Traduction : Alice Gallori
Editions RBA – 2017
Nombreux sont les humains se questionnant sur le Cosmos, sur cet espace immense, au-delà du visible et qui suscite l’imaginaire.
Nombreuses sont les questions sur cet espace extraordinaire (au sens propre du terme, au-delà de l’ordinaire). Ces questions multiples trouvent leur point ultime dans celle qui interroge la plupart d’entre nous : y a-t-il une vie ailleurs que sur la planète Terre ?
Les textes scientifiques sont très complexes, s’appuyant sur l’analyse de gaz aux noms imprononçables, sur des ondes électromagnétiques et tous les supports de connaissance très pointue qui permettent de savoir l’existence d’une planète avant même de l’avoir vue ou aperçue.
Le journal Le Monde a eu l’heureuse idée de rendre abordable un domaine à l’approche pourtant difficile, l’astronomie. Cette collection dirigée par Hubert Reeves, grand scientifique devant l’éternel, permet une vulgarisation riche sans être simpliste en y intégrant l’histoire et les hommes qui ont marqué de leurs empreintes l’évolution de cette science.
Dans l’ouvrage consacré aux exoplanètes (les planètes qui tournent en orbite autour d’autres étoiles que le soleil), nous partons à la découverte de notre univers d’abord, le soleil et ses planètes, aussi les planètes dites naines car, au vu des découvertes récentes, elles ne correspondent plus à la définition d’une planète (Pluton par exemple).
Puis notre voyage se poursuit au-delà du visible, vers les étoiles lointaines et ces autres mondes planétaires, plus de deux mille déjà découverts à ce jour. Nous apprenons comment l’évolution des techniques et du matériel d’observation permet d’aller de plus en plus dans ce cosmos décidément très peuplé d’objets célestes. Chaque découvert amène à des questions supplémentaires, aussi à des compréhensions plus affinées sur notre monde.
Des mots savants nous deviennent familiers : planètes naines, sous-naine brune, pulsar, trou noir. Le propos s’appuie sur des théories et des recherches complexes mais qui, ici, deviennent beaucoup faciles à comprendre.
In fine, l’ouvrage aborde évidemment la question de la vie extraterrestre et les questionnements que cela suppose. Pas question de martiens, de bonhommes verts aux antennes télescopiques. Nous ne sommes pas dans un film de science-fiction. Nous sommes bien dans la réalité observée, calculée, anticipée par les mathématiques et la physique.
Vous ne trouverez pas de réponses définitives à cette question, seulement des éléments de réponses issus des recherches en cours. Car, l’idée de la vie extraterrestre n’est pas seulement de savoir s’il existe dans l’univers d’autres formes intelligentes de vie, c’est aussi une question primordiale pour l’avenir de l’humanité dans l’hypothèse d’une colonisation d’autres planètes habitables pour l’humain. Notre petit temps de vie sur terre (une centaine d’années pour un individu, quelques petits millions d’années pour l’humanité) se confronte alors à l’immensité du temps spatial qui, lui, se compte en milliards d’années.
Nous sommes là dans un voyage extraordinaire qui se lit comme un roman avec sa genèse, ses péripéties, ses obstacles, ses espoirs et ses mystères.
Un livre à découvrir absolument.
Le système solaire, le soleil et ses planètes
Le système solaire
Le soleil et ses planètes
Notre système solaire est composé d’une étoile (le soleil) autour de laquelle tournent en orbite plusieurs planètes (8 ou 9, selon ou non la nouvelle définition d’une planète).
De la plus proche à la plus éloignée de l’astre solaire, nous trouvons Mercure, puis Vénus, la Terre et Mars. Ces quatre planètes sont considérées comme des planètes dites internes parce qu’elles appartiennent au système solaire interne.
Puis plus loin, nous trouvons Jupiter, Saturne, Uranus et Neptune. Elles sont considérées comme des planètes dites externes car elles appartiennent au système solaire externe, le plus éloigné de l’astre solaire.
Pluton, longtemps considérée comme une planète, a été déclassée, de par sa petite taille et son éloignement, après les découvertes de nouvelles planètes, exoplanètes (planètes tournant autour d'une autre étoile que le soleil) et satellites.
Elle avait été découverte en 1930 par un astronome américain du nom de Clyde Tombaught (1906-1997) qui avait poursuivi les recherches de Percival Lowell (1855-1916). Ce dernier était un riche homme d’affaires passionné d’astronomie. Il cherchait une planète qui serait à l’origine d’anomalies dans l’orbite de Neptune.
La découverte de Pluton par Clyde Tombaught a eu lieu la même année que la création d’un personnage de dessin animé de Walt Dysney qui prit son nom : Pluto, le chien dans Mickey, un des héros des enfants aux USA.
Pluton est la dénomination d’un dieu de la mythologie romaine qui, en plus, reprenait les initiales de Percival Lowell.
C’est pourquoi aux Etats-Unis, la déclassification de Pluton n’a pas du tout été appréciée et généralement Pluton y est toujours considérée comme une planète.
Pourtant, au début des années 2000, le muséum d’histoire naturelle de New-York, lors d’une exposition sur le système solaire, à la grande surprise des visiteurs, a supprimé Pluton de la liste des planètes, et l'a considérée comme une planète naine, l’expliquant par les nouvelles découvertes sur les astres et les exoplanètes.
Les planètes naines potentielles du système solaire
Planètes naines
En résumé, on peut dire que le système solaire est composé d’une étoile (le soleil) et de 8 planètes en orbite autour d’elle, également un ensemble de planètes naines de la taille de Pluton, situées pour la plupart dans la ceinture externe la plus éloignée du soleil.
Le temps de révolution autour du soleil dépend de la distance par rapport à lui (plus l’astre est éloigné, plus il met de temps). Il dépend aussi de la masse de la planète et de sa vitesse.
Par exemple, Mercure met environ 88 jours terrestres pour faire le tour du soleil, la Terre un peu plus éloignée, en met 365 plus 6 heures, Jupiter quant à elle met environ 12 années terrestres pour une seule révolution et Saturne 30 années terrestres.
De la même façon, plus la planète est lointaine et moins au contact des rayons solaires, plus elle est froide. Par exemple, Mercure, la plus proche, a une température de 430° le jour (-173° la nuit). Sur Terre, la température moyenne est de 15°. A l’inverse, au fin fond de l’Univers, Jupiter à une température de -120° le jour et Saturne, une température moyenne de -150°.
Pour conclure sur notre système solaire, revenons à l’année terrestre. Rappelons que notre planète tourne autour du soleil en 365 jours et 6 heures.
Ainsi, au début d’un cycle de 4 ans, si on respectait à la lettre, à la seconde, le mouvement de notre astre, on devrait fêter le nouvel an à 6 heures du matin et modifier notre heure, minuit commençant donc à 6 heures. Mais cela poserait d’innombrables problèmes techniques et surtout de compréhension des valeurs du jour et de la nuit. De quoi devenir fou. De même la seconde année, le nouvel an aurait lieu à midi et la troisième année à 18 heures puisque chaque année, en plus des 365 jours, il y aurait un nouveau décalage de 6 heures.
Aussi pour simplifier la tâche, les humains ont créé l’année bissextile tous les quatre ans.
On ne tient jamais compte des 6 heures supplémentaires au moment du nouvel an. Simplement tous les quatre ans, on les rassemble dans un jour supplémentaire (6h x 4 = 24 heures soit une journée). C’est le fameux jour rajouté au deuxième mois de l'année, le 29 février qui n’apparaît alors qu’une année sur quatre, ramenant de fait le compte des jours et des heures à zéro. De la sorte, le cycle reprend sans discontinuer. Nous retombons sur nos pieds en restant dans la capacité de maîtriser le temps.
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Livre / "Voyage dans le Cosmos - Les exoplanètes" - Arturo Quirantes Sierra
L'univers, ses étoiles, les planètes et les exoplanètes
Tableau comparatif des planètes du système solaire
Henri Darcy, ingénieur Pont et Chaussées, concepteur du réseau d'eau potable de la ville de Dijon - 1840
Qu'est-ce qu'une étoile ? Qu'est-ce qu'une planète ?
Cela semble être une question d‘une grande banalité. Pourtant depuis la découverte de plusieurs corps célestes semblables à Pluton, le mode de classification a été modifié et la question a pris un nouveau sens.
Le mot « planète » vient du grec ancien qui signifie « vagabond », « errant ».
Les romains ensuite ont nommé les planètes du nom de leurs dieux. Il en est ainsi de Mercure (le messager), Vénus (déesse de la beauté) ou Saturne (le seigneur du temps).
Les cieux, sources de présages (souvent mauvais), sont longtemps restés impénétrables et ce jusqu’à 1609 quand Galilée, astronome italien, a observé Jupiter avec une lunette.
A sa grande surprise, il a découvert que des corps célestes tournaient autour, ceux qu’on appellera plus tard les satellites galiléens. L’astronome s’intéressa aussi à Saturne et ses anneaux. De ces découvertes, on comprit alors que le ciel était bien plus peuplé qu’on ne l’imaginait.
Déjà, dés 1543, la théorie héliocentrique de l’astronome polonais Nicolas Copernic avait mis en avant que le Soleil était au centre de l’univers et les planètes comme la Terre tournaient autour de lui.
En 1781, un astronome anglais d’origine allemande, William Herschel (1738-1822), a découvert une nouvelle planète qu’il nomma Uranus. C’était la septième dans l’ordre des découvertes avant la huitième, Neptune, dont on avait prédit l’existence, par un astronome français Urbain le Verrier (1811-1877) et un anglais John Couch Adams (1819-1892).
Neptune fut détectée pour la première fois en 1846.
La neuvième, Pluton, fut découverte en 1930 (voir son histoire dans l’article : Le système solaire, le soleil et ses planètes).
Le premier jour du XIXème (19ème) siècle, un astronome italien du nom de Giuseppe Piazzi a détecté, gravitant entre les orbites de mars et Jupiter, un petit corps céleste appelé aujourd’hui Cérès.
En moins de dix ans, on repéra trois corps similaires, Pallas, Vesta et Junon.
Le nombre de planètes découvertes augmenta rapidement. 10 au début de l’année 1850 à 57 dix ans plus tard, puis 463 au début du XXème (20ème) siècle.
Le plus grand de tous, Cérès, fait la taille de la péninsule ibérique (Espagne et Portugal).
En 1802, Herschel les appela des astéroïdes, ce qui signifie « en forme d’étoile ». Le nom est resté.
Pluton considérée comme une planète pendant très longtemps est plus proche des tailles de ces corps célestes que les grandes planètes de notre univers, 30 fois inférieure à celle de Mercure par exemple qui n’est pourtant pas d’une masse considérable. De plus, elle est plus petite que sept satellites d’autres planètes du système solaire. Par ailleurs, pour ajouter à sa particularité, son orbite atypique, tellement excentrique, croise celle de Neptune.
En 1978, des astrophysiciens lui ont même découvert un satellite faisant au moins la moitié de sa taille, ce qui est considérable pour un satellite.
En bref, s’est posée la question de savoir si on pouvait toujours considérer Pluton comme une planète.
La découverte de planètes naines en 2003 (Hauméa et Sedna) et en 2005 (Eris) a relancé le débat sur la définition de ce qu’est une planète et de savoir si Pluton en est une.
La définition adoptée pour définir une planète est qu’un corps céleste peut être appelé ainsi si :
1/ il est en orbite autour du soleil.
2/ il a une masse suffisante pour se tenir en équilibre hydrostatique (avoir assez de gravité pour prendre une forme sphérique).
3/ Il a éliminé les autres corps sur son orbite (avec une gravité suffisante pour attirer ou expulser les autres corps à proximité).
D’après ces nouvelles règles, des corps comme Pluton, Eris et Cérès ne remplissant pas la troisième condition devaient être considérées comme planètes naines. Voilà pourquoi Pluton a disparu de la liste des fameuses neuf planètes du système solaire.
La notion même de planètes naines a été et est toujours âprement discuté.
L’UAI (Union Astronomique Internationale) a classé certains comme planètes naines (comme Pluton) tandis que Cérès est resté classé comme astéroïde.
Autre grande question des astronomes : Quelles est la différence entre une planète et une étoile ?
Classiquement, on estime, dans notre système solaire, que le Soleil émet sa propre lumière (masse gazeuse en fusion) et que les planètes ne font que refléter la sienne. Pourtant les choses ne sont pas aussi claires.
La lumière du soleil provient d’une réaction thermonucléaire suite à une fusion de son hydrogène. Mais toutes les étoiles n’ont pas cette capacité comme les naines brunes qui n’ont pas la masse suffisante pour obtenir une réaction thermonucléaire.
Côté planètes, le problème est le même, notamment concernant les géantes gazeuses comme Jupiter qui, si elle possédait assez d’un certain gaz empilé à sa surface (le deutérium), elle pourrait produire une fusion et une réaction thermonucléaire. Elle deviendrait alors une étoile.
En fait rien n’est simple, d’autant plus que la découverte de nombreuses exoplanètes (planètes tournant autour d’une autre étoile que le soleil), plus de 2000 à ce jour, montre une multiplicité d’origines de ces corps célestes, certains difficilement classables entre planète et étoile.
De plus, les découvertes récentes ont montré l’existence de planètes sans orbite qui errent dans l’espace, aussi des planètes qui modifient leur orbite.
Sur le temps spatial, rien n’est figé.
L’UAI a donc fixé la règle suivante :
1/ Si un corps céleste est en orbite autour d’une étoile (ou des restes d’étoiles comme un pulsar ou un trou noir), c’est une planète quelques soient son origine et sa formation.
2/ Si l’objet se déplace librement dans l’espace, il est considéré comme une sous-naine brune.
D’après cette définition, si Jupiter sortait de son orbite, elle deviendrait une sous-naine brune.
Il faut encore attendre que des sondes puissent accéder plus loin dans l’espace pour récupérer d‘autres informations sur la composition des corps célestes, leur composition et leur structure. Alors peut-être pourra-t-on les classer sans hésitation.
Pour le moment, les « chasseurs de l’espace » se concentrent sur ce qu’ils ont découvert et il y a déjà beaucoup de travail.
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Livre / "Voyage dans le Cosmos - Les exoplanètes" - Arturo Quirantes Sierra
Le système solaire, le soleil et ses planètes
L'univers, ses étoiles, les planètes et les exoplanètes
Tableau comparatif des planètes du système solaire
Nuit Européenne des Chercheurs
Le vendredi 30 septembre aura lieu sur le campus de l'université de Bourgogne, la Nuit Européenne des Chercheurs. L'entrée est libre, gratuite et accessible aux enfants à partir de 8 ans.
La Nuit Européenne des Chercheur.e.s s’invite dans plus de 200 villes en Europe dont 12 villes en France. Cet événement nocturne donne l’opportunité aux visiteurs de rencontrer en direct des chercheur.e.s de toutes disciplines, au cœur d’espaces insolites et scénographiés. Une soirée pour toucher du doigt la recherche en train de se faire. Impulsée par la Commission européenne, La Nuit Européenne des Chercheur.e.s est organisée en France par un consortium piloté par l’Université de Bourgogne-Franche Comté.Comme chaque année, les milliers de visiteurs peuvent déambuler au gré de leur curiosité à travers d’espaces scénographiés provoquant ainsi des rencontres simples et sans barrière de savoir. Ils ont la possibilité d’assister ou de participer à des mini-conférences et à des animations pétillantes. Les visiteurs prennent ainsi plaisir à s’immerger dans l’univers des chercheur.e.s.
Thème 2016 :
Comment naît une idée ? Comment est-elle diffusée ? Idées mortes, idées reçues, fausse bonne idée... toutes sont au coeur de la vie des chercheurs et chercheuses.
Et vous ? Quelles idées avez-vous sur la recherche ?!? Venez vous faire votre idée... vendredi 30 septembre 2016, sur le campus de Dijon.
En suivant ces liens, vous en saurez plus :
Communiqué de presse : http://experimentarium.u-bourgogne.fr/blog/wp-content/uploads/2016/06/communique_presse_2016.pdf
Programme (bientôt accessible) : http://experimentarium.u-bourgogne.fr/blog/index.php/le-programme-2015/
Henri Darcy, ingénieur Pont et Chaussées, concepteur du réseau d'eau potable de la ville de Dijon - 1840
Henri Darcy
ingénieur Pont et Chaussées,
concepteur du réseau d'eau potable de la ville de Dijon - 1840
Statue de Henri Darcy, au sommet de la tourelle du square Darcy
Beaucoup de dijonnais ignorent que le square Darcy cache sous sa surface un point central de ce qui fut le premier réseau d'eau potable en France.
En Europe, après Istanbul et Rome, c'est Dijon qui, au XIXème siècle, en 1840 exactement, a inauguré un réseau complet d'eau potable qui alimentait les fontaines de la ville. Ce système ingénieux a permis de nettoyer la capitale bourguignonne de ses épidémies récurrentes.
Il faut imaginer qu'il s'agissait d'une mise en oeuvre exceptionnelle pour l'époque quand beaucoup de villes plus importantes en Europe n'avaient pas encore de circuit d'eau potable.
Quinze ans avant la rénovation de Paris par le baron Haussman, Henri Darcy a été le maître d'euvre d'une révolution technologique dont divers éléments sont encore présents actuellement dans le patrimoine urbain. C'est le cas de l'installation qui se trouve dans la partie haute du square Darcy, complètement à l'opposé de l'ours Pompon.
Sous les larges escaliers et les sculptures cracheuses d'eau, sous l'espace dédié aux jeux d'enfants, là où émerge la tourelle du réservoir, existe un monde souterrain et secret, presqu'inimaginable qiuand on ne l'a pas vu de ses propres yeux. Une sorte de caveau imposant comme les dessous arqués d'un immense château.
On pourrait comparer cela à un iceberg gigantesque dont n'apparaît qu'un petit morceau à la surface. Et ce petit morceau, c'est la tourelle qui semble n'être là que dans un but décoratif.
Entrée du réservoir d'eau du square Darcy
Cette petite tour sculptée est le pendant ouest de celle qui est érigée à l'opposé est, dans un square en bordure du boulevard de Strasbourg, tout proche du stade Gaston Gérard et du CHU. Le système de distribution d'eau potable fonctionnait entre ces deux pôles situés plus haut que le reste de la ville.
La plus haute altitude des deux tours par rapport à la cité permettait une pression capable de faire circuler l'eau d'un bout à l'autre du circuit qui utilisait l'eau du Suzon, rivière qui coule en multiples branches sous la ville avant de se jeter dans l'Ouche.
Au fond du réservoir libéré ponctuellement de l'eau -
Normalement l'eau atteint la hauteur de l'ouverture, en haut sur la photo
Actuellement, un système plus moderne permet de résoudre les problèmes d'eau potable d'une agglomération dix fois plus importante de nos jours (environ 250.000 habitants pour 25.000 en 1840).
Le système de Darcy est maintenant utilisé pour récupérer les eaux de drainage du parking de la Trémouille (5 niveaux), environ 100.000 mètres cubes par an.
Cette eau économisée entre dans le circuit d'arrosage des espaces herbeux autour du tramway et l'alimentation des jets d'eau de la ville. C'est une économie considérable pour la commune. La construction du tramway à Dijon avait intégré dés le départ cet aspect écologique et économique pour ne pas faire supporter à l'agglomération des charges plus lourdes dans la gestion du transport collectif urbain.
Comme on peut le constater, en plus de son utilité encore essentielle de nos jours, l'installation de l'ingénieur Henri Darcy appartient désormais au patrimoine historique et industriel de Dijon.
Dans les périodes où l'eau est vidée du réservoir du square Darcy, il est possible de visiter l'endroit avec un ingénieur de Suez, l'entreprise qui gère l'eau potable à Dijon.
Comme pour les autres parcs et jardins de Dijon, l'eau du bassin est alimentée par le réservoir Darcy qui récupère les eaux de drainage du parking de la Trémouille. 100.000 m3 d'eau ainsi économisés pour aussi arroser les espaces verts du tramway.
Voici une galerie de photos avec quelques clichés du réservoir d'eau du square Darcy.
Lien avec des articles sur le même thème :
Dijon au XIXème, XXème et XXIème siècles - Place Darcy
Livre / "Des tramways et des hommes" de Philippe Maupetit et Patrice Bouillot
Dijon santé - L'eau potable à Dijon
Goeffrey Deleval, chef d'agence Suez, interwievé dans la vidéo, fait visiter le réservoir de Darcy.
Tableau comparatif des planètes du système solaire
TABLEAU COMPARATIF
DES PLANETES
DU SYSTEME SOLAIRE
Tableau réalisé par les élèves de CM1-CM2 en janvier 2011 pour le blog de Xykzuq le robot, blog scolaire de l'école des Cèdres en fonctionnement cette année-là et géré par les élèves avec M. Marchand et Laetitia, EVS alors en poste.
Ce tableau résultait d'un long travail d'étude des planètes du système solaire pour des exposés présentés en classe, avant la diffusion sur le blog.
(Cliquer sur le tableau pour qu'il s'agrandisse)
Quelques images d'un espace imaginaire
Et quelques vidéos...
Espace 2 - Voyage interstellaire - 1ère partie
Espace 2 - Voyage interstellaire - 2ème partie
All alone in the night - Time-lapse footage of the Earth as seen from the ISS
Classe de CP-CE1 : Génétique et Handicap
Cet article fait suite, d'une part à la Quinzaine des Parents et d'autre part à la visite du Laboratoire Génétique des Anomalies de Développement (GAD) à l'Université de Bourgogne, le Vendredi 7 avril, dans le cadre de sa journée portes ouvertes.
1 - De notre corps à nos gènes
Un être humain est composé d'environ 70 000 milliards de cellules, trop petites pour être vues à l'oeil nu, ce sont les briques de notre corps.
Dans chaque cellule, il y a un noyau. Celui-ci est analogue à une bibliothèque qui contiendrait toutes les informations nécessaires au fonctionnement et à la "création" du corps. Les chromosomes en sont les livres. Chaque humain possède 23 paires de chromosomes. Dans chaque paire, un chromosome vient du père et l'autre de la mère.
Les chromosomes servent à vivre, à faire fonctionner notre corps : c'est le mode d'emploi de notre corps. Ils disent aussi à quoi nous allons ressembler (couleur des yeux, des cheveux, taille, etc...). Les femmes possèdent une paire XX, tandis que les hommes possèdent une paire XY.
Ce sont nos chromosomes qui font que nous sommes tous différents, sauf dans les cas des vraies jumelles, comme Pauline et Anaëlle.
2 - L'ADN
L'ADN est une longue molécule qui porte l'information génétique par l'intermédiaire d'une succession de 4 fonctions chimiques dont on a simplifié les noms en A, T, G, C, les 4 lettres de l'ADN.
La succession de ces lettres et leur combinaison donnent sa complexité à l'ADN et lui permet le stockage d'un grand nombre d'information.