Archives 2014-2015
CM1-CM2 - Plan de la classe au 1/40ème
Echelles cartographiques
Dans le cadre de l'étude sur la proportionnalité, les CM2 ont travaillé entre autres sur les échelles cartographiques, sur le rapport mathématique entre le distance réelle entre deux points et sa représentation sur une carte.
Ainsi, ils ont trouvé et calculé l'échelle d'une carte du monde au 1/30.000.000 ème (soit une représentation 30.000.000 de fois plus petite) et celle d'une carte de France au 1/125.000 ème (soit une représentation 125.000 fois plus petite).
Ce travail s'est poursuivi par le tracé au 1/40ème de la classe de CM1-CM2 (soit une représentation 40 fois plus petite). Les élèves ont mesuré les principales distance de la classe (longueur et largeur, tables, bibliothèque, bureau, etc...) puis ont calculé la distance correspondante sur une carte. Par exemple une largeur de 80 cm représente 2 cm au 1/40ème. La longueur de la classe d'une valeur de 9 mètres soit 900 cm représente 22,5 cm sur la carte.
Voici à présent quelques croquis d'élèves sur papier millimétré :
Abou Bakr (CM2)
Annabelle (CM2)
Samy (CM2)
Alizée (CM2)
Littérature enfantine - L'après-Gargarof
Voilà, l'histoire jouée par les CM1-CM2 au Petit Théâtre des Prairies le mardi 16 juin 2015 s'est terminée par l'emprisonnement de Gargarof Amounis après l'enlèvement qu'il a organisé pour empêcher sa soeur d'occuper le poste de présidente de la république suite à l'élection présidentielle en Mamounie.
L'ancien président et son conseiller kéliak sont maintenant incarcérés pour quelques années.
Quand le public a quitté la salle du théâtre, l'histoire en est restée là.
Les élèves du CM1-CM2 ont imaginé ce qui a pu se passer quelques années plus tard. Anissa Zelda Amounis est désormais présidente de la république, son frère Gargarof avec son conseiller se trouve derrière les barreaux.
Voici 7 versions d'une suite possible.
Version 1 - "Nouvelle renversante" par Annabelle Vervoux (CM2)
Après trois ans de gouvernance (sur les cinq du mandat), la présidente Anissa Zelda Amounis déclare au pays qu'elle va quitter la Mamounie. Le pays est bouleversé. Après tant de mal pour gouverner, la présidente quitte la république.
Dans la prison de Gargarof et Kéliak, la tension monte. Ils préparent encore un coup. Ils entendent régulièrement les informations cars ils se trouvent dans une cellule à côté d'une salle de police. Gargarof a du mal à croire que sa soeur quitte "le paradis" comme il le dit.
"Bonsoir, je vous informe que je vais quitter la Mamounie pour aller sur une autre île d'un autre continent. J'ai obtenu la gouvernance de cette île. Certains journalistes me demandent des raisons. Et je vais vous en donner. Mon parrain y est très malade. Et je lui dois beaucoup. Alors, habitants de la Mamounie, je vous dis adieu."
Gargarof se frotte les mains. Pendant trois ans, il avait creusé un tunnel avec Kéliak et il avait fabriqué des déguisements. Ils reviennent sous un autre costume gouverner sous un autre nom. Le nom du président qui remplace Anissa est...
Version 2 - "Gargarof désespéré" par Elisa Broux (CM2)
Dans sa prison de Mamounie, Gargarof et Kéliak se morfondent. Trois ans de prison, c'est assez casse-pied. Ils ont faim, très faim. Au moment où Gargarof est même prêt à manger sa main, le gardien arrive avec des pâtes. Ce gardien est un peu bête. Il s'appelle Gérard. Quand celui-ci rentre dans la cellule, Kéliak se précipite sur lui, prend les pâtes et lui cache les yeux avec un bandeau. Gargarof vole les clés accrochées au pantalon de Gérard. Gargarof et Kéliak enferment le pauvre gardien dans leur ancienne cellule et partent du bâtiment en jouant des tours à tous les autres gardiens de la prison. Les deux voyous finissent le plat de pâtes en moins de dix secondes. Maintenant Gargarof veut de nouveau se venger de sa soeur. Mais c'est impossible puisqu'il finira en prison. Donc, ils décident de partir pour la France et ils deviennent vendeurs au Super-U.
Version 3 - "La vengeance de Gargarof" par Méline Labouré (CM2)
En Mamounie, Anissa Zelda Amounis continue de gouverner le pays pendant que Gargarof et Kéliak sont en prison. Dans leur cellule, les deux hommes essaient de s'échapper, ce qui n'amène à aucun résultat. Quatre ans après avoir été mis en prison, un garde vient chercher les deux hommes pour les libérer.
Après avoir quitté la prison, Gargarof et Kéliak décident d'aller voir le professeur Proficus Focus pour utiliser sa machine extraordinaire afin de retrouver les filles des Techno Five pour se venger car elles ont fait échouer leur plan.
Version 4 - "Gargarof s'évade" par Abou Bakr El Idrissi (CM2)
Aujourd'hui, le 24 décembre janvier 2017, nous sommes en Mamounie. Pendant que Gargarof Amounis est en prison, c'est la fête dans les rues et les villes. Soudain, on entend quelque chose. C'est Kéliak dans sa cellule qui crie parce qu'il a perdu aux échecs. Lui et Gargarof en ont assez de se rappeler qu'ils ont encore trente ans à passer en prison. Pour s'enfuir, Kéliak a l'idée de creuser. Alors ils ont creusé, trois jours. Puisque Kéliak souffre, ils remontent à la surface. Ils se retrouvent dans une île tropicale inhabitée où Kéliak et Gargarof se gavent de fruits et de poissons. Est-ce qu'ils resteront là-bas à l'abri de la police ?
Version 5 - "Le pardon de Gargarof" par Séréna Aguiar (CM2)
Après deux ans de prison, Gargarof n'est toujours pas sorti. Il commence à s'y faire même si c'est très dur. Il ne lui reste que trois ans à tenir. Lui, Kéliak, le vit très bien. Il s'est fait plein d'amis. Mais il n'a pas oublié son vieil ami Gargarof.
Trois ans plus tard, Gargarof est sorti de prison. A sa grande surprise, Anissa Zelda Amounis, sa soeur, est venue le chercher. Il avait honte mais il se dit : "De toute façon, je n'ai pas d'autre moyen de rentrer."
Une fois chez lui, il appela Anissa et lui dit :
- Pardon Anissa ! Pardon pour tout ce que j'ai fait."
Anissa lui répondit :
- Je t'ai pardonné depuis très longtemps."
Version 6 - "Anissa a pardonné à Gargarof" par Chloé Cerdeira (CM2)
Gargarof et Kéliak étaient en prison depuis le complot contre Anissa. Kéliak n'arrêtait pas de dire à Gargarof : "Vous êtes un génie Chef, même en prison."
Gargarof lui répondit sèchement : "ARRÊTE DE DIRE çA ! TU M'ENERVES ! Quand on va partir de la prison, tu n'as pas intérêt à me suivre. Tu fais ta vie et je fais la mienne."
Sa soeur Anissa lui rendit visite plusieurs fois. Gargarof voulait lui demander pardon. Et un jour, il lui dit :"J'ai fait une grosse erreur. Je l'ai fait parce j'étais jaloux. Pardonne-moi ma soeur. Je t'aime."
Anissa lui répondit : "Oui, je vais te pardonner. A une condition : que tu ne fasses plus jamais ça."
Version 7 - "La vengeance de Kéliak" par Samy Hadji
En prison , Gargarof et Kéliak essaient de s'enfuir. Cela fait déjà cinq ans qu'ils sont incarcérés. Pour la prochaine fois, ils ont prévu un plan génial : ils vont faire semblant d'être devenu gentil.
Par contre Kéliak a prévu d'abandonner Kéliak puis il va demander aux enquêteurs de dire à Anissa Amounis qu'il est devenu gentil et qu'il s'excuse. Alors elle va le libérer de prison.
Mais après que Gargarrof ait été libéré, il devint réellement gentil, sauf que, pour se venger, Kéliak expliqua tout aux enquêteurs. Gargarof répéta qu'il était vraiment gentil, mais personne ne le crut.
Par contre, le professeur Profikus Focus inventa une machine qui peut détecter les mensonges. Alors on l'utilisa et on se rendit compte que Gargarof n'avait pas menti celle fois. Alors Gargarof redevint libre...
Classe de CP-CE1 : Sortie à la ferme de l'Arche d'Orée
Jeudi 18 juin
Arrivée à la ferme
Afin de revoir les poussins nés à l'école, nous nous sommes rendus, avec la classe de CM2 de Mme Mannino, à la ferme de l'Arche d'Orée, située à Avosnes. Le papa d'Adrien et la maman de Valentin étaient avec nous.
Aurélie et Vincent nous ont accueillis dans leur ferme, située dans une petite rue en contrebas du village.
Aurélie nous a présenté Poupoule qui pourrait être issue des éclosions ayant eu lieu dans l'école. Nous n'avons malheureusement pas vu d'autres poules : Aurélie a donné une partie des poules et coqs issus des éclosions et le poulailler a été la cible d'attaques de renard qui ont fait quelques victimes.
Les enfants ont pu caresser Poupoule qui ne paraît pas effrayée par toutes ces petites mains qui se tendent vers elle (peut-être un souvenir de ses 7 premiers jours ?)
Vincent en a profité pour nous donner quelques informations sur les poules.
Avant de commencer la visite de la ferme avec Vincent, les enfants ont découvert les toilettes sèches ! Un grand moment !
Visite de la ferme - Les lapins
Vincent nous a montré en premier les clapiers avec les lapins. Après quelques explications sur leur mode de vie, leur alimentation, la raison de leur présence dans les fermes, il a sorti des lapereaux que les enfants ont pu caresser.
Visite de la ferme - Les boucs
Vincent a un troupeau de 30 chèvres qui lui servent à faire du fromage. Il a aussi deux boucs pour la reproduction.
Visite de la ferme - L'enclos des ânes, de Fugueuse et son veau
Nous avons poursuivi la visite de la ferme en nous rendant dans l'enclos des deux ânes, de Fugueuse et de son veau et des chèvres. Nous n'avons fait qu'apercevoir les chèvres qui étaient parties dans la zone arborée de l'enclos afin de manger les feuilles.
Comme pour les lapins et les chèvres, Vincent nous a parlé de l'habitat et du mode de vie des animaux.
Fugueuse est une vache de race Jersiaise, de l'île de Jersey, une des races laitières les plus répandues au monde.
Après avoir traversé le verger et admiré le paysage, nous avons aperçu le troupeau de brebis. Ces dernières, dans les prés depuis le mois d'avril, ne se sont pas laissées approcher.
Nous avons été accompagné par un petit bélier qu'Aurélie a fini par sortir de l'enclos.
Le pique-nique
Après cette matinée bien remplie, nous avons pique-niqué dans la cour de la ferme. Poupoule a tenté à plusieurs reprises de se servir dans les paquets de chips des enfants et Utopie, le chien d'Aurélie et Vincent a réussi à nous dérober un sandwich !
Autour du lait
L'après-midi, la classe a été scindée en trois groupes :
- un groupe qui travaillait sur ce que nous avions vu le matin par l'intermédiaire d'un petit carnet à remplir
- un groupe qui travaillait sur les différents étapes de fabrication du fromage
- un groupe qui allait traire Fugueuse, accompagné de Vincent.
Fugueuse a été particulièrement docile et après que les enfants se soient entraînés avec un gant de jardinage rempli d'eau, c'est sur Fugueuse qu'ils ont exercé leur nouveau talent !
Un grand merci à Aurélie et Vincent pour cette journée au contact des animaux !
Un grand merci également à nos deux accompagnateurs : Mme Markey et Mr Paufert !
Classe de CM1-CM2 - Pop Corn Chorégraphique - Foire des Prairies - 21 juin 2015
La classe de CM1-CM2 de l'école des Cèdres a participé à la Foire des Prairies le dimanche 21 juin 2015, jour de la fête de la musique.
Dans le cadre d'une fête foraine chorégraphique qui utilise les formes de base de la fête foraine pour mieux les détourner, les élèves des Cèdres, en collaboration avec la classe de Laurence Roux de l'école de Aiguisons, ont conçu une machine à pop-corn.
Cette machine composée de robots humains (les élèves) formait une chaîne musicale et percussive amenant jusqu'à la conception de pop-corn que les "clients" du stand pouvaient consommer.
Chaque enfant représentait un élément musical de la machine, qui une cymbale, qui un tambourin, qui un bâton de pluie, qui une flûte, qui des maracas, l'ensemble formant un univers musical aux sonorités proches d'une machine industrielle, le tout associé à une véritable machine à pop-corn qu'un "ouvrier-enfant" mettait en route au bout de la chaîne des instruments. Le magnifique décor conçu par Laurence Roux donnait du clinquant à la machine.
De nombreux "clients" se sont pressés vers la machine à pop-corn autant attirés par la conception de la machine que par la gourmandise, arrivés au bout de la chaîne.
Les deux classes des Aiguisons et des Cèdres se sont relayées tels les gardes de Buckingham Palace pour éviter un temps trop long pour chacun des enfants. Les classes ont commencé leur ouvrage vers 16h15 pour terminer vers 17h30, chacun ayant "travaillé" environ deux fois un quart d'heure- vingt minutes.
Une belle expérience sonore et musicale qui avait commencé à l'automne dans les écoles respectives.
Voici quelques clichés de ce stand pop-corn
Spectacle - Théâtre " Gargarof contre-attaque" au Petit Théâtre des Prairies - Classe de CM1-CM2 - 16 juin 2015
GARGAROF CONTRE-ATTAQUE
au Petit Théâtre des Prairies
La classe de CM1-CM2 de l'école des Cèdres a présenté "Gargarof contre-attaque", sa création théâtrale au Petit Théâtre des Prairies, l'histoire d'un conflit entre un frère et une soeur sur fond d'élections présidentielles en Mamounie (un pays imaginaire créé de toutes pièces par les élèves de la classe).
La journée du 16 juin a donné lieu à trois représentations, une à 10h15 du matin pour les élèves du CP-CE1 (Mme Bergogné), du CM1 (M. Sourrieu) et du CM2 (Mme Mannino). Une seconde à 14h15 pour les élèves de CP (Mme Laurent), CE1-CE2 (Mme Boni) et CE2 (Mme Deloge).
La troisième a eu lieu à 20h30 pour les familles d'élèves de la classe.
Au total, ce sont près de 250 spectateurs qui sont venus assister à la pièce.
Les deux premières représentations, même réussies, ont permis de mettre en lumière les petits défauts à corriger avant la grande soirée avec les parents. Les enfants ont ainsi fait progresser la pièce dans le sens d'une plus grande densité de la pièce au fur et à mesure des représentations.
Quelle qu'ait été la représentation, quelle que soit la séance, le public est reparti très satisfait de ce qu'il avait vu. Les retours ont été très positifs.
La représentation du soir a été le summum dans l'intensité du jeu et du spectacle. Le public fut très réactif, applaudissant les acteurs après pratiquement chaque scène du spectacle. Cette énergie qui a circulé entre scène et gradins a donné aux enfants une puissance de jeu qu'on n'avait jamais vue encore. Leur interprétation en a été d'autant plus convaincante. Pour beaucoup d'adultes présents, l'image de ces élèves en a été transformée avec cette maturité particulière que donne le jeu théâtral quand il est pourvu d'intentions et de force dans les personnages.
La soirée avait commencé avec l'arrivée des spectateurs, accompagnés dés leurs premiers pas dans le Petit Théâtre des Prairies, par des mélodies au piano interprétées par Lucie Couton, EVS à l'école. Cela offrait une atmosphère apaisée malgré le trac et une certaine anxiété chez les jeunes acteurs. Au piano et à l'accordéon, Lucie a poursuivi cette "mise en atmosphère" lors du partage de boissons et de gâteaux dans la cour du Centre Léo Lagrange après le spectacle. La musique apportait un complément d'art et d'émotions déjà bien porté par la pièce elle-même.
Au-delà du spectacle lui-même, ce fut une belle conclusion d'un travail d'atelier théâtre et de création qui avait débuté en septembre-octobre 2014.
Dans la convivialité et l'esprit de partage, cela a confirmé ce que nous savions déjà d'expérience : le théâtre est un formidable vecteur d'émotions, de citoyenneté et d'apprentissage. Il fait partie intégrante de la culture scolaire avec la puissance qu'il met en oeuvre dans le cadre du travail collectif ou personnel, dans la prise de responsabilité individuelle, dans le respect de l'autre et la transversalité des apprentissages. Le tout dans une impression de légèreté joyeuse, une apparence qui cache un travail colossal du groupe et de chacun de ses membres. (voir article : Atelier-Théâtre au CM1-CM2)
Quand un groupe heureux amène du bonheur aux spectateurs, on touche au but de ce projet, en y intégrant une réflexion citoyenne sur la notion de pouvoir et de gouvernance, en lien au travail sur la proposition de loi que la classe a créée, travaillée et rédigée durant cette année scolaire.
Un grand merci à la mairie de Quétigny qui a mis le Petit Théâtre des Prairies à disposition de la classe.
Voici le texte complet de la pièce
Scène 1 : La campagne électorale
Journaliste 1 : Bonsoir Mesdames et Messieurs.
Journaliste 2 : Bienvenue pour le journal télévisé du soir.
Journaliste 3 : En direct de la grande salle municipale de la capitale.
Journaliste 1 Pour la dernière grande réunion politique avant les élections.
Journaliste 3 : Deux grands discours pour les deux candidats du second tour
Journaliste 2 : Le président sortant Gargarof Amounis et sa sœur Anissa
Zelda Amounis.
Journaliste 3: Un terrible duel fratricide.
Journaliste 2 : Unis par la famille mais ennemis par la politique.
Journaliste 1 : Le président sortant se présente à nouveau.
Journaliste 3 : C’est un homme fier qui aime se montrer plus fort que les
autres. Il est rusé et manipulateur.
Journaliste 2 : Pour les nouvelles élections, sa sœur s’est présentée et a
même atteint le second tour. Et pour lui, c’est comme un
affront.
Journaliste 1: Gargarof Amounis gardera-t-il la présidence de la
république ?
Journaliste 3 : Anissa Zelda Amounis vaincra-t-elle son frère pour être la
première femme présidente de la république ?
Journaliste 2 : Les sondages prédisent un résultat très serré.
Journaliste 3 : Avec un très léger avantage à la sœur Amounis.
Journaliste 1 : Mais maintenant place aux discours.
(Gargarof Amounis s’avance vers la tribune, accompagné de son conseiller Kéliak)
Gargarof (avec un sourire exagéré) : Mesdames, Mesdemoiselles et
Messieurs, je viens à vous afin vous me donniez encore votre
confiance pour diriger une nouvelle fois le pays.
Je me donne corps et âme à cette tâche dans le seul but de vous
servir…
Kéliak (avec un clin d’œi, à Gargarof) : Et nous servir aussi au passage…
Gargarof (à Kéliak) : Tais-toi imbécile ! Ce n’est pas le moment de faire les
malins ; ma satanée sœur risque de nous virer de la
présidence…
Kéliak : Oui chef, j’ai bien compris…
Gargarof (au public) : Je n’ai pas de haine pour ma sœur qui a tout à fait le
droit de se présenter (Il grogne dans sa barbe). Mais elle n’a pas la
compétence pour un tel travail. Elle est encore jeune et
insouciante.
Choisissez-moi, l’homme d’expérience qui saura trouver les
solutions à vos problèmes. Faites-moi confiance.
(Ils quittent la tribune)
Gargarof (à Kéliak): La prochaine fois, évite de faire des remarques pendant
les discours. Si les électeurs s’aperçoivent de ce qui les attend, c’est
ma maudite sœur qui sera élue.
Kéliak : C’est compris Chef. La prochaine fois, je me tairai.
(Anissa Zelda avance vers la tribune)
Anissa (souriant un peu) : Mesdemoiselles, Mesdames, Messieurs, je me
présente à vous avec l’envie qu’enfin, tous nous nous retrouvions
ensemble à vivre en paix, sans haine, sans conflit, comme ce fut
malheureusement le cas ces dernières années.
Nous sommes tous différents mais nous pouvons vivre ensemble.
Notre richesse vient de notre différence. Je ferai en sorte que
chacun dans notre pays puisse trouver sa place. Et c’est sans haine
contre mon frère que j’irai au bout de cette élection. Ce n’est pas un
discours, mais exactement ce que je ferai lorsque je serai élue. Vous
pouvez me faire confiance. Merci.
(Elle quitte la tribune)
Scène 2 : Résultats des élections
(La file des électeurs se presse devant l’urne de vote. Deux journalistes commentent le situation)
Journaliste 4 : C’est la foule des grands jours devant les bureaux de vote. De
mémoire de journaliste, nous n’avons jamais vu autant de
monde venir voter.
Journaliste 5 : Effectivement, le duel de la famille Amounis passionne le
pays. Il y a les pro Gargarof et les pro Anissa. C’est un combat
indécis.
Journaliste 4 : Allons interroger un des électeurs.
Journaliste 5 : Voilà ! Nous sommes avec… ?
Electeur 1 : M. Durandal.
Journaliste 5 : Alors M. Durandal, que pensez-vous de ce combat entre le
frère et la sœur ?
Electeur 1 : Eh bien, je crois qu’il faut que Gargarof soit élu. Il a l’expérience.
On dit beaucoup de mal de lui. Mais moi, j’ai confiance en cet
homme.
Journaliste 5 : Merci Monsieur. Allons rejoindre un autre électeur dans la
file.
Journaliste 4 : Nous sommes avec… ?
Electrice 2 : Mme Moulinsart.
Journaliste 4 : Eh bien Mme Moulinsart, que pensez-vous du combat entre le
frère et la sœur ?
Electrice 2 : Il faut que les choses changent ! Il y en a assez de Gargarof
Amounis. Anissa est une femme qui saura réconcilier tous les
habitants de ce pays pour que nous vivions en paix, tous qui que
nous soyons.
Journaliste 4 : Merci madame.
(Les deux journalistes laissent la file des électeurs et se présentent face au public)
Journaliste 4 : Comme vous pouvez le constatez, les avis sont partagés.
Journaliste 5 : L’issue du scrutin est plus qu’incertaine.
Journaliste 4 : La réponse ce soir à 20 heures.
Journaliste 5 : En direct sur notre chaîne.
Scène 2 Bis
Kéliak :
Je dois tout à Monsieur Gargarof Amounis. Je suis maintenant son conseiller spécial. J’ai tout appris de lui : la manière de ne jamais dire la vérité tout en faisant croire que c’est vrai, les façons de calomnier les adversaires pour qu’ils soient affaiblis avant le combat électoral, les différentes façons de manipuler les journalistes pour qu’ils écrivent exactement ce que nous avons envie qu’ils écrivent. Bref, maintenant je sais ce que c’est que de diriger un pays.
Scène 3 : Le résultat des élections
(Des enfants passant avec des cadrans horaires où on vient le temps qui passe. 13H30, 15H, 17H30, 19H, 19H15, 19H30, 19h45, 19h58.
Gargarof est installé avec son conseiller d’un côté de la s cène entouré de quelques partisans, tandis qu’Anissa se trouve de l’autre côté, entourée de plusieurs partisans. Deux journalistes se trouvent au centre de la scène)
Journaliste 1 : Les bureaux de vote sont fermés depuis 19 heures. Nous
saurons moins de 2 minutes qui sera le futur
Président de la République.
Journaliste 2 : Dans chaque camp, on attend le résultat avec impatience.
On peut lire l’inquiétude sur leurs visages.
Journaliste 1 : Chacun espère être le vainqueur de l’élection sans doute a
plus importante depuis près de 20 ans.
Journaliste 2 : Le décompte peut commencer maintenant, avant que
n’apparaisse le visage du vainqueur sur votre écran.
(Les journalistes comptent à haute voix)
Journalistes 1 et 2 : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10 !!!!
(Un enfant sort des coulisses avec un poster du visage d’Anissa à la main. Consternation dans le camp de Gargarof, cris de joie dans le camp d’Anissa)
Journaliste 3 : La nouvelle présidente de la République s’appelle Anissa
Zelda Amounis !!!
Journaliste 4 : Pour la première fois dans l’histoire du pays, une femme
devient présidente de la République !
Journaliste 5 : C’est un changement complet pour le pays !
(Le journaliste 1 se précipite vers Anissa. Le journaliste 2 se précipite vers Gargarof.)
Journaliste 1 : Mme Amounis, que ressentez-vous à cet instant
extraordinaire pour vous ?
Anissa : Je ressens un grand bonheur. Je pourrai enfin mettre en pratique ce
que j’espère depuis longtemps : que chaque femme, que chaque
homme, que chaque enfant dans ce pays puissent vivre heureux
dans le respect de chacun.
Partisans d’Anissa (criant) : Anissa ! Anissa ! Anissa !
Journaliste 2 : M. Amounis, que ressentez-vous après cette défaite
électorale ?
Gargarof (le regard noir de haine et la voix dure) : Je n’ai rien à dire.
Simplement que ma sœur n’est plus ma sœur.
(Gargarof quitte la scène avec son conseiller Kéliak tandis qu’Anissa fait la même chose dans la joie, de l’autre côté)
Scène 3 bis
Personnage 1 – Abou Bakr : Quel changement !!!
Personnage 2 - Léna : Une femme à la présidence de la République !
Personnage 3 – Yanis : Gargarof Amounis aura du mal à s’y faire.
Personnage 2 - Léna : Il n’a pas le choix. Il devra s’y faire.
Personnage 3 - Yanis : J’imagine bien qu’il ne va pas en rester là.
Personnage 1 – Abou Bakr : Je ne vois pas ce qu’il pourrait faire de plus, à
part laisser gouverner sa sœur.
Personnage 2 – Léna : C’est vrai. Après tout, ce sont les électeurs qui ont
décidé.
Personnage 3 - Yanis : N’empêche, Anissa est très jeune. Elle n’a pas
l’expérience de son frère.
Personnage 1 – Abou Bakr : C’est sûr ! Mais c’est ainsi. C’est la loi du vote.
Personnage 2 – Léna : Anissa n’a peut-être pas l’expérience de son frère,
mais elle, au moins, elle est honnête.
Personnage 3 – Yanis : M. Gargarof Amounis n’est pas si malhonnête que
ça !
Personnage 1 – Abou Bakr : Si, un peu quand même.
Personnage 2 – Léna : Pas qu’un peu ! Enormément ! Et c’est peu dire.
Personnage 1 – Abou Bakr : Il faut bien reconnaître que Gargarof n’est pas
un modèle d’honnêteté.
Personnage 3 – Yanis : Mais n’empêche, moi, je l’aime bien. Et puis, je me
suis habitué. Je n’aime pas les changements.
(Ils sortent en continuant leur discussion)
Scène 4 : Le complot de Gargarof
(Gargarof et Kéliak entrent en scène en faisant attention que personne ne les regardent)
Gargarof : ça ne se passera pas comme ça. Si elle croit m’éliminer sans que je ne dise rien, elle se trompe complètement.
Kéliak : Vous allez la tuer Chef ?
Gargarof : Bien sûr que non, imbécile. Je ne tiens pas à finir en prison.
Kéliak : Qu’est-ce que vous allez faire alors ?
Gargarof : Je t’explique à voix basse. Approche ton oreille et écoute-bien.
(Kéliak tend son oreille. Gargarof lui explique quelque chose qu’on ne peut pas entendre)
Kéliak : C’est génial votre idée Chef ! Et comme ça vous redeviendrez le
sauveur du pays ! Vous redeviendrez Président !!!
Gargarof : Ne parle pas si fort, on va nous entendre !
Bon j’appelle ma sœur.
(Il compose un numéro de téléphone sur son portable. Il parle à sa sœur avec une voix mielleuse)
Gargarof : Allo Anissa ? Tu dois être heureuse, n’est-ce pas ?
(Il grommelle dans sa barbe)
Est-ce qu’on pourrait se parler tranquillement à l’abri des
journalistes ? Je t’attends dans la petite cour où nous jouions
quand nous étions enfants. (Silence)
Super ! A tout de suite ! Sois discrète surtout.
(à Kéliak) Elle arrive !
Scène 5 : L’enlèvement d’Anissa
(Gargarof et Kéliak sont installés au centre de la scène. Anissa arrive des coulisses en vérifiant qu’elle n’a pas été suivie)
Anissa : Tu voulais me voir ?
Gargarof : Je vais être direct. Tu as beau être ma sœur, je ne te laisserai pas
faire. Je suis LE PRESIDENT !!!
Anissa : Tu ne me fais pas peur. Et puis les gens en ont assez de toi et de tes
embrouilles.
Gargarof : Si tu vas au bout, tu risques de gros ennuis, de très gros ennuis.
Tu ferais mieux de renoncer.
Anissa : Ce n’est pas la peine de jouer les gros bras. J’ai été élue. Le peuple a
choisi. Et je ferai ce que je dois faire.
Gargarof : C’est ton dernier mot ?
Anissa : Oui.
Gargarof : Tu l’auras voulu.
(D’un coup Gargarof et Kéliakla saisissent par le bras et l’entraîne vers les coulisses. Elle essaie de se défendre mais elle ne peut rien faire. Gargarof et Kéliak reviennent sur scène)
Gargarof : Personne ne peut imaginer où elle peut être maintenant.
Kéliak : C’est une idée de génie que vous avez eue, Chef !
(Ils sortent de scène)
Scène 6 : TV – Annonce de la disparition d’Anissa
(Sur la musique, deux journalistes apparaissent)
Journaliste 3 : La nouvelle vient de tomber brutalement : la présidente
Anissa Zelda Amounis a disparu. Personne n’a eu de ses
nouvelles depuis un mystérieux coup de téléphone.
Journaliste 4 : La police n’a pas pu retrouvé le propriétaire de ce portable.
Sans doute un téléphone à carte acheté récemment.
Journaliste 5 : Certaines rumeurs annoncent déjà la mort d’Anissa Zelda
Amounis.
Journaliste 3 : L’ancien président Gargarof Amounis se dit consterné par la
disparition de sa sœur. Il est très inquiet.
(La foule se précipite sur la scène tandis que les journalistes sortent. On entend quelques voix distinctes)
Personne 1 : Mais qui a pu faire une chose pareille ?
Personne 2 : C’est incroyable !
Personne 3 : C’est même monstrueux !
Personne 4 : J’espère qu’elle est vivante.
Personne 5 : Et qu’on ne l’a pas maltraitée.
Personne 6 : C’est peut-être un coup de Gargarof ?
Personne 7 : Oh certainement pas ? Il n’aimait pas sa sœur. Mais pas au
point de lui faire un coup pareil.
Personne 8 : Il ne faut pas lui mettre tous les sales coups sur le dos.
Personne 9 : Je suis très inquiet.
Personne 10 : Ah ! Elle est belle la République !!!
(La foule quitte la scène)
Scène 7 : L’enquête des policiers
(Deux policiers entrent en scène)
Enquêteur 1 : Nous sommes les responsables en chef de l’enquête.
Enquêteur 2 : Nous avons été nommés par le commissaire principal de la
police.
Enquêteur 1 : Le commissaire principal de la police est un grand ami de M.
Kéliak, le conseiller de M. Gargarof Amounis.
Enquêteur 1 : Pour le moment, nous n’avons aucune piste.
Enquêteur 2 : Je dirais même plus : de piste, nous n’en avons aucune.
Enquêteur 1 : Les recherches sur le téléphone utilisé pour appeler Mme
Anissa Amounis n’ont rien donné.
Enquêteur 2 : Peut-être que Mme Amounis a trouvé comme prétexte un
faux enlèvement parce qu’elle avait peur de devenir
présidente et qu’elle craignait de décevoir les électeurs.
Enquêteur 1 : C’est une piste que nous poursuivons.
Enquêteur 2 : Dans ce cas-là, elle ne mériterait pas de devenir présidente !
Enquêteur 1 : Le pays aurait alors besoin de M. Gargarof pour ramener de
l’ordre et de la sérénité.
Enquêteur 2 : Cette idée semble convenir au commissaire principal.
Enquêteur 1 : Mais ce ne sont que des hypothèses.
Enquêteur 2 : Nous allons les vérifier !!!
Enquêteur 1 : Et depuis que nous travaillons avec le commissaire principal,
nous ne nous sommes jamais trompés.
Enquêteur 2 : C’est pour cette raison que nous avons été nommés à la tête
de cette enquête.
Enquêteur 1 : Alors en route ! Le travail commence !
(Les deux enquêteurs sortent)
Scène 8 : Les Techno Five en piste
(Les 5 Techno Five déboulent sur scène)
Anaïs : Est-ce que vous avez entendu les informations les filles ?
Juliette : Ils osent annoncer qu’Anissa a organisé elle-même son
Enlèvement !
Mathilde : Les menteurs ! C’est encore un coup de la police à la solde de
Gargarof !
Amélie : Nous, les Techno Five, on ne va pas laisser faire une chose pareille.
Lou : Tu as raison Amélie. Nous trouverons la vérité car c’est sûr qu’il s’agit
d’un véritable enlèvement.
Juliette : Nous libèrerons Anissa !
Amélie : Faisons le serment de la retrouver saine et sauve !
(Les 5 Techno Five poussent le cri de ralliement)
Anaïs : Peut-être qu’elle a été envoyée très loin du pays comme les anglais
l’ont pour Napoléon quand ils l’ont envoyé à Sainte-Hélène.
Lou : Je ne pense pas, Anaïs. Ils n’ont pas eu le temps.
Mathilde : C’est pour cela qu’il faut qu’on se dépêche avant qu’ils n’aient le
temps d’agir.
Amélie : Tu as raison Mathilde. Le temps nous est compté maintenant.
Lou : Mais nous n’avons aucun indice.
Anaïs : Tu sais Lou, il nous faudrait un appareil de géo localisation ultra-
performant, capable de voir les personnes à distance comme un GPS.
Mathilde : Anaïs, le GPS ne suffit pas puisque nous n’avons aucune
indication sur le lieu où elle se trouve.
Juliette : Vous savez, les filles, que j’ai entendu parler d’un professeur qui
expérimente une drôle de machine capable de repérer les gens à
distance, même très lointaine.
Lou : C’est quoi encore cette histoire Juliette ?
Amélie : Tu lis trop de romans de science-fiction !
Juliette : Mais non ! Je vous jure que c’est vrai, je l’ai lu dans un magazine
scientifique… mais je ne me rappelle plus lequel.
Mathilde : Avec ça, on n’ira pas loin !
Anaïs : Les filles ! Il suffit d’aller fouiner à la bibliothèque. Ils ont tous les
magazines en abonnement. On a peut-être une chance de trouver
celui dont parle Juliette.
Mathilde : ça c’est une bonne idée Anaïs. Allons-y sans perdre de temps.
Juliette : Mais ils disaient que ce n’était qu’une machine expérimentale et
que le professeur qui l’avait inventée avait encore besoin de
plusieurs années pour aboutir à un résultat tangible.
Anaïs : Juliette ! Est-ce que nous avons une autre piste à suivre pour le
moment ?
Juliette : Non.
Lou : Alors suivons cette piste qui est la seule à notre disposition.
Amélie : Excellente idée !
(Les Techno Five font leur serment et sortent de la scène)
Scène 9 : TV – Le point sur l’enquête
(Les journalistes arrivent sur le devant de la scène. Elles sont séparées chacune d’un mètre et font face au public. Pendant leurs monologues, on voit les Techno Five et les enquêteurs aller et venir d’un côté et de l’autre de la scène. )
Journaliste 1 : … Concernant l’enquête sur la disparition d’Anissa Amounis,
la police a indiqué que la piste d’un faux enlèvement semblait
la plus probable. On aurait retrouvé des documents
appartenant à la nouvelle présidente élue qui prouveraient
cette hypothèse. Amandine Renaud pour TV1.
TF1 – Anaïs : Cinquième bibliothèque que nous faisons. Et pas de trace de
ton magazine.
TF2 – Juliette : Il faut faire vite. Ce qui s’annonce à la télévision ressemble à
un énorme complot contre Anissa.
Journaliste 2 : Les documents retrouvés au domicile d’Anissa Amounis
indiqueraient que la nouvelle présidente chercherait par ce
faux enlèvement à discréditer son frère Gargarof. Nina Monot
pour TV2.
Enquêteur 1 : Tu sais ce qu’on cherche exactement ?
Enquêteur 2 : Je ne sais pas non plus. Il paraît qu’il faut qu’on cherche pour
dire qu’il se passe quelque chose.
Enquêteur 1 : J’ai entendu dire qu’ils savent déjà.
Enquêteur 2 : Ne te pose pas trop de questions. On est payé pour chercher.
Alors cherchons. Faut bien gagner sa croûte.
Journaliste 3 : Les complices d’Anissa Amounis auraient été arrêtés. Ils sont
actuellement interrogés par les services de police. Quelques
uns seraient déjà passés aux aveux. Chaïma Moreau pour
TV3.
TF3 – Mathilde : Septième bibliothèque et toujours pas de trace de ton
magazine, Juliette.
TF4 - Amélie : Et la télé qui continue de déverser des horreurs sur Anissa.
Journaliste 4 : Le dossier semble accablant contre Anissa Amounis.
Quelques voix commencent à demander l’annulation de
l’élection présidentielle. Mona Lissart pour TV4.
Enquêteur 1 : En fait, si j’ai bien compris, on ne sert à rien, sauf pour
l’apparence.
Enquêteur 2 : Apparence ou pas, on aura notre paye à la fin du mois. C’est
tout ce qui m’intéresse.
Journaliste 5 : L’ancien président Gargarof Amounis a déclaré qu’il ne
pouvait pas imaginer que sa sœur ait pu faire une chose
pareille. Mais si c’était le cas, il faudrait qu’elle soit
immédiatement jugée dés qu’elle sera retrouvée. Amanda
Raynal pour TV5.
TF5 – Lou : Il nous reste la bibliothèque de l’Université. C’est notre dernière
chance. S’ils trouvent Anissa avant nous, ils la mettront en
prison et ce sera trop tard.
(Tout le monde quitte la scène)
Scène 10 : Gargarof et Anissa
(Gargarof, Kéliak entrent en scène en tenant Anissa par le bras. Les deux hommes sont aux anges. Ils déposent Anissa comme du linge sale au milieu de la scène)
Gargarof : Fantastique ! Tout se passe à merveille. Mon plan fonctionne
mieux que je ne l’avais imaginé.
Kéliak : Mais Chef , c’est qui les gars qui ont été arrêtés ?
Gargarof : Ce ne sont que de pauvres types qu’on a trouvés dans la rue. Ils
ne sont au courant de rien.
Anissa : Tu n’as pas le droit de faire une chose pareille ! C’est odieux. Les
hommes que tu as arrêtés parleront un jour au peuple et on saura
la vérité.
Gargarof : Mais qu’est-ce que tu crois ? Ces types-là, on leur donnera une
grosse somme d’argent. On les enverra au bout du monde et on
racontera qu’ils se sont évadés et que personne ne sait où ils sont.
Anissa : C’est horrible !!!
Gargarof : Qu’est-ce que tu es naïve !
Kéliak : Vous êtes un génie Chef !
Gargarof : Je sais ! Je sais ! Je suis un génie.
Kéliak : C’est pour ça que je suis à vos côtés, Chef.
Gargarof : Toi Kéliak, tu as beaucoup d’intelligence. L’intelligence pratique
de savoir reconnaître un génie. Oui, soyons simple et modeste : je
suis un génie.
Anissa : Tu n’es pas un génie. Tu n’es qu’un odieux personnage imbu de sa
personne. Tu mériterais d’aller en prison.
Gargarof : ça tombe bien que tu parles de prison, car c’est toi qui iras, et
dans peu de temps, pour tentative de faux enlèvement afin de
nuire à ma personne…
Anissa : Mais c’est complètement faux ! C’est toi qui…
Gargarof : Je sais. Je sais. Mais rappelle-toi que je suis un génie et que j’ai
réussi à faire croire à tout le monde à cette idée du faux
enlèvement.
Kéliak (au public) : Il est trop fort mon chef !
Anissa : Tu es ignoble !
Gargarof (fier et moqueur) : Je sais. Je sais. Merci du compliment.
Kéliak : C’est trop bien d’avoir un chef comme vous.
Gargarof : Merci mon bon Kéliak. J’aime ton intelligence qui sait reconnaître
les génies.
Kéliak (au public) : Il a dit que je suis intelligent !!!
Gargarof : Allez ! Il est temps de ramener ma gentille petite sœur dans son
petit logis parfumé, ce merveilleux local à poubelles où personne
ne pensera à venir la chercher… à part nous, très bientôt.
Kéliak : C’est sûr, il n’y a que nous qui le savons.
Gargarof (moqueur, au public) : Il est intelligent ce Kéliak !
Anissa : Odieux personnage !!!
(Ils sortent en ramenant Anissa par le bras)
Scène 11 : L’enquête des Techno Five et des enquêteurs
(Les Techno Five arrivent sur scène, suivis par les deux enquêteurs. Les techno Five ont en main le magazine qui parle de la fameuse machine. Elles se sont regroupées au centre de la scène ?. Juliette tient le magazine ouvert à la page de la machine en question. Les deux enquêteurs surveillent dans un coin.)
Enquêteur 1 : On nous a donné une nouvelle mission : suivre les Techno
Five.
Enquêteur 2 : Ces fouineuses qui mettent leur nez partout pourraient
compromettre le plan du commissaire principal et de M.
Gargarof.
Enquêteur 1 : On nous a dit de les suivre partout et de faire un rapport sur
leurs déplacements.
Enquêteur 2 : On vient tout juste de les retrouver. Ecoutons ce qu’elles
disent…
TF1 – Anaïs : Ah ! Enfin on l’a trouvé ce satané magazine !
TF4 – Amélie : Après avoir cherché dans la dernière bibliothèque de la
ville…
TF3 – Mathilde : On aurait dû commencer par celle-là puisque qu’il
s’agissait de la bibliothèque de l’université des sciences et
techniques
TF5 – Lou : L’important c’est que nous les ayons trouvés, et la bibliothèque
et le magazine.
TF2 – Juliette : Regardez les filles ! C’est la machine du professeur Profikus
Focus…
TF4 – Amélie : Elle est bizarre comme machine !
TF1 – Anaïs : Regardez là ! Ils disent que cette machine peut repérer
n’importe quelle personne sur la Terre grâce aux ondes
spatio-électriques à condensation antistatique.
TF3 – Mathilde : C’est quoi des ondes spatio-électriques à condensation anti
statique.
TF5 – Lou : Ça n’a pas d’importance. On comprendra plus tard. Ce qui
compte, c’est de retrouver Anissa au plus vite !
TF2 – Juliette : Allons directement chez le professeur Profikus Focus !!!
(Elles sortent après avoir poussé leur cri de ralliement)
Enquêteur 1 : Tu connais, toi, les ondes spatiostatiques à électrisation
condensatrice ?
Enquêteur 2 : Non ! Non ! je crois qu’elles ont dit des ondes spatio-
électriques à staticité condensatrice.
Enquêteur 1 : Mais pas du tout ! Elles disaient plutôt un truc du genre
d’ondes statospatiques à électricité condensatrice.
Enquêteur 2 : Tu as mal écouté. En y réfléchissant, je crois que ce sont
plutôt des ondes électrostatiques à condensation spatique.
Enquêteur 1 : On ferait mieux de les écouter un peu mieux pour
comprendre ce qu’elles ont dit.
(Ils se tournent à nouveau vers le centre de la scène et constatent qu’il n’y a plus personne)
Enquêteur 2 : Mais où est-ce qu’elles sont passées ?
Enquêteur 1 : Sûr qu’elles sont parties chez le professeur Frokipus Robus
pour trouver la machine à ondes stapiques
Enquêteur 2 : Mais il habite où le professeur ?
Enquêteur 1 : Je ne sais pas. Il faut suivre les Techno Five.
(Ils sortent en se disputant sur la direction à prendre et sur le nom des ondes de la machine)
Scène 12 : La machine du professeur Profikus Focus
(Sur la musique, la machine se met en place. Elle est composée d’élèves avec un masque neutre qui forment un alignement rigide et fixe.
Le professeur Profikus Focus suivi des Techno Five se dirigent vers la machine.)
Profikus Focus : Voici ma machine extraordinaire ! Elle s’appelle PIL 35
comme Profikus Imago Locatum n°35.
TF 1 – Anaïs : Pour quoi n°35 ?
Profikus Focus : Parce que, Mademoiselle, c’est la 35ème version que je fais
de cette machine extraaaooordinaire !!!
TF2 – Juliette : Et pourquoi Imago ?
Profikus Focus : Le latin, Mademoiselle, le latin !!! Imago signifie Image en
latin.
TF3 – Mathilde : Et pourquoi Locatum ?
Profikus Focus : Le latin, Mademoiselle, le latin !!! Locatum vient de Locate
qui signifie repérer en latin. Comprenez-vous,
Mesdemoiselles, le sens profond de ce nom ? Repérer
l’image de quelqu’un, d’un objet par les ondes…
Techno Five : spatio-électriques à condensation antistatique !
Profikus Focus : Vous êtes déjà au courant ?
TF4 – Amélie : Oui, nous l’avions lu dans un magazine scientifique.
TF5 – Lou : On s’est renseignées avant de venir vous voir. Nous avons
besoin de votre aide.
Profikus Focus : Et vous avez eu raison car mon invention va révolutionner
le monde, que dis-je, l’univers tout entier !!! Les ondes
spatio-électriques à condensation antistatique sont l’avenir
de l’être humain, mieux que le téléphone, mieux que les
satellites et que le GPS !!! Mieux que…
TF4 – Amélie : Professeur !!!
Profikus Focus (stoppant net son discours) : Oui ?
TF4 – Amélie : Nous devons retrouver Anissa Amounis au plus vite.
TF5 – Lou : Il en va de l’avenir du pays.
TF3 – Mathilde : Voici sa photo !
Profikus Focus : Bien ! Bien ! Commençons tout de suite le repérage à partir
de votre photo. Je crois que maintenant ma machine est
enfin au point.
MUSIQUE de la machine
(Il lance la machine en continuant de raconter les bienfaits de son invention. Les Techno Five sont émerveillées par le fonctionnement de la machine. Le professeur est ravi que cela plaise à ses invitées. Il n’arrête de causer pendant que la machine fonctionne. Au bout de la chaine, une image apparaît. Les Techno Five se précipitent pour regarder l’image)
Techno Five (regardant l’image) : Un local à poubelles ?!?
Profikus Focus : Et pas n’importe lequel. Celui qui se trouve à deux pâtés de
maisons du palais de la présidence. Il est toujours plus
facile de cacher quelque chose là où personne ne s’attend à
le trouver. C’était bien vu de la part du kidnappeur.
TF1-Anaïs : Merci professeur ! Bon les filles, vous savez ce qui nous reste à
faire ?
TF2 – Juliette : En route pour délivrer Anissa !
(Les Techno Five poussent leur cri de ralliement, saluent le professeur et sortent en courant. Le professeur sort à son tour.
MUSIQUE de la machine
Les éléments de la machine se séparent et vont s’asseoir devant le public)
Scène 13 : Rencontre avec une habitante vers le local à poubelles
(Une habitante rentre sur scène en tirant une poubelle. Elle la pose dans un coin. Les Techno Five arrivent en courant.)
TF3 – Mathilde : Le local à poubelles est là !
Habitante : Ce n’est pas la peine d’essayer de rentrer. Il est fermé à clé
depuis plusieurs jours.
TF 4 – Amélie : Vous habitez ici ?
Habitante : Ben oui. Je suis la gardienne de l’immeuble. On m’a piqué les clés
du local à poubelles. Alors depuis je suis obligée de laisser les
poubelles dehors. Ça fait désordre !
Il y a même des bruits à l’intérieur. Ça m’inquiète. C’est peut-être
des rats. Quelle horreur !!!
TF2 – Juliette : Non Madame. Ce ne sont pas des rats, mais notre présidente
qui a été kidnappée.
Habitante : Dans mon immeuble ? Moi qui croyais que c’était un faux
enlèvement. En tous les cas, c’est qu’on dit à la télé.
TF5 - Lou : Non Madame. Elle a vraiment été kidnappée.
TF1 – Anaïs : Nous allons en avoir le cœur net. Défonçons la porte !
(Elles se jettent toutes les cinq contre la porte plusieurs fois. Au bout de la cinquième tentative, elle s’ouvre d’un coup)
Scène 14 : La Libération d’Anissa
TF2 – Juliette (se ruant dans les coulisses) : Elle est là !!!
(Les Techno Five sortent en courant vers les coulisses en suivant Juliette. Dans le même temps, les 5 journalistes se précipitent sur le devant de la scène.)
Journaliste 1 : Ici Amandine Renaud en direct du centre-ville de la capitale
pour TV1. Enorme rebondissement dans l’affaire Anissa
Amounis.
Journaliste 2 : Les rumeurs sur le faux enlèvement d’Anissa Amounis se
révèlent complètement fausses. Il s’agissait d’un véritable
enlèvement. Nina Monot pour TV2.
Journaliste 3 : Les détectives du Techno Five ont réussi leur incroyable pari:
retrouver le lieu secret où était retenue prisonnière Anissa
Amounis, le tout grâce à la fantastique machine du
professeur Profikus Focus. Chaïma Moreau pour TV3.
Journaliste 4 : L’enquête a montré qu’il s’agissait d’un complot organisé par
le frère d’Anissa, l’ancien président Gargarof Amounis avec
l’aide de son conseiller Kéliak. Les deux hommes ont
immédiatement été incarcérés. Mona Lissart pour TV4.
Journaliste 5 : Des preuves irréfutables ont été retrouvées. Les témoins ont
tous avoué leur participation plus ou moins forcée à ce
complot. Maintenant Alissa Amounis a retrouvé son honneur
et sa place de Présidente de la République.
Amanda Raynal pour TV5.
(Pendant tout le temps du dialogue croisé entre journalistes, on voit Anissa Amounis et les Techno Five traverser la scène, suivies d’une foule de plus en plus nombreuse. A la fin du dialogue croisé, les journalistes rejoignent la foule autour d’Anissa Amounis. Côté cour (à droite), vers les rideaux, côté cour, on découvre Gargarof et Kéliak en prison.)
Kéliak : Vous êtes un génie, Chef. Même en prison.
Gargarof : Ça va ! Ça va ! Pas la peine d’en rajouter !
Kéliak : Mais ce n’est pas une plaisanterie Chef ?!?
Gargarof (vers Kéliak) : Alors là, ton cas est plus grave que je ne le pensais…
Scène 15 : Le retour triomphal d’Anissa
(Anissa Amounis s’avance au milieu de la scène, face au public. Elle est toujours entourée de la foule et des journalistes.)
Anissa : Maintenant c’est le temps des festivités ! Mesdames,
Mesdemoiselles et Messieurs, que la fête commence !
MUSIQUE
(Tout le monde se met à danser.) FIN
Et maintenant l'album-photos
Merci à Lucie Couton pour les photos
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CM2 en visite au collège - Juin 2015
Visite au collège Jean Rostand - Quetigny
Dans le cadre de la préparation à la rentrée prochaine au collège, les élèves de CM2 de l'école des Cèdres ont passé une journée au collège de secteur, le collège Jean Rostand situé à proximité de la salle Mendès-France.
Cette visite avait pour but de faire connaître le fonctionnement de l'établissement secondaire aux élèves de primaire prochainement collégiens afin d'apaiser les inquiétudes liées au changement de cycle d'étude.
Les enfants ont d'abord été accueillis par Mme Hammel, CPE du collège (Conseillère Principale d'Education). Elle leur a présenté les bâtiments, le fonctionnement général, le rôle du CPE et l'aide qu'il est possible de donner aux élèves...
Les enfants ont ensuite été répartis dans des classes de 6ème et de 5ème pour assister à des cours. Pour certains, il s'agissait d'anglais ou de mathématiques, pour d'autres de chimie, d'histoire-géo ou de français.
A la pause de 10 heures, les enfants ont été invités pour un goûter préparé par des élèves de SEGPA, un complément à la rencontre qui avait eu lieu à l'école des Cèdres pour présenter cette structure professionnalisante dés le collège.
Ensuite, ils ont assisté à un second cours avant de rejoindre le réfectoire pour découvrir le système de cantine très différent de ce qu'ils connaissent à l'école primaire. Il s'agit d'un dispositif biométrique qui identifie le contour de la main de celui ou celle qui désire manger. La main de chaque élève est identifiée en septembre afin qu'il puisse accéder au réfectoire le reste de l'année. Ce système est régi sous le contrôle de la CNIL (Commission Nationale Informatique et Liberté). Voir lien : Dispositifs biométriques pour l'accés aux cantines scolaires.
L'après-midi s'est poursuivi par une initiation à l'allemand avec vidéo et chant.
Pour finir, la classe s'est retrouvée au CDI (Centre de Documentation et d'Information) où la professeur documentaliste leur a expliqué le fonctionnement de la biliothèque et les autres utilisations de ce lieu où sont rassemblés les ordinateurs.
Les enfants sont revenus rassurés et, pour un grand nombre, impatients de passer à nouveau la grille de leur prochain lieu d'étude. Le début d'une nouvelle aventure de 4 ou 5 ans avant le lycée pour la plupart.
Comptes-rendus d'élèves
Nous sommes arrivés au collège à 8h40. Nous avons été accueillis par la CPE, Mme Hammel. Elle nous a expliqué le planning. Puis le maître a fait trois groupes de trois élèves.
Quelque temps après les délégués de classe sont venus nous chercher et ils nous ont emmenés dans une classe pour voir comment se déroulait une classe au collège. Le premier cours fini, les délégués nous ont emmené déguster des gâteaux que les SEGPA avaient faits. Une fois la dégustation terminée, nous sommes retournés dans une classe.
Puis, après le cours, nous sommes allés à la cantine où nous avons appris beaucoup de choses.
Après avoir fini de manger, nous sommes allés dans un cours d'allemand où nous avons appris plusieurs mots et plusieurs phrases. On a appris à dire Allemagne en allemand. Et nous sommes allés au CDI. Bien sûr il y avait une récréation.
J'ai adoré cette journée au collège. On y a appris plein plein de choses. C'était trop bien.
Séréna Aguiar
Le drapeau allemand
A notre arrivée au collège, Mme Hammel nous a accueillis. Nous avons été répartis dans des classes. J'étais dans une classe de 5ème2 avec Méline et Annabelle. Nous avons suivi les cours suivants : SVT (Science et Vie de la Terre) et Histoire-Géographie. Entre les deux cours, les élèves de SEGPA spécialisés en cuisine nous ont préparé un goûter (gâteaux nature avec pépites de chocolat et jus de fruits).
En SVT, nous avons visité le laboratoire malgré le mécontentement des élèves car ils n'avaient jamais vu cette salle. Nous sommes allés manger au self (cantine). Pour rentrer, on devait passer devant un boîtier digital à code. Nous sommes allés en cours d'allemand pendant 30 minutes. Visite du CDI (Centre de Documentation et d'Information).
Mes impressions sur le collège : La cour est grande. J'ai beaucoup aimé. Les professeurs sont sympathiques. J'ai vraiment hâte d'y être malgré les quelques peurs (alarme incendie, de me perdre dans le collège et le caractère des autres élèves)
Elisa Broux
Le lundi 8 juin 2015, j'ai visité le collège Jean Rostand. Nous y sommes allés à pied. Le professeur nous avait dit que nous ne serions que neuf à visiter le collège. (ndlr : n'étaient présents à la visite que les neuf CM2. Les CM1 de cette classe à double niveau étaient restés à l'école pour une autre activité)
Quand nous sommes arrivés, nous avons été accueillis par Madame Hammel. Elle nous a présenté la cantine, les escaliers qui partent à droite et à gauche. On a ensuite été accueillis par les délégués de 5ème1. Il y en avait un qui s'appelait Thomas et l'autre Anthony. Nous sommes allés en cours de français, puis nous avons pris un goûter à la SEGPA. Nous sommes allés en cours de mathématiques puis à la cantine.
Chloé Cerdeira
Vers 9 heures, une dame nous a ccueillis. Elle nous a un peu parlé du collège. Ensuite, des délégués sont venus nous chercher. On a été trois groupes de 3 élèves. Je suis allé dans une classe d'histoire puis après on a fait du théâtre.
Ensuite les élèves de SEGPA ont fait un goûter pour nous.
Je suis allé dans une classe de maths. Après, nous nous sommes retrouvés pour manger à la cantine. Je n'ai pas aimé ce qu'il y avait.
Nous sommes allés en cours d'allemand après. Puis nous sommes allés dans la bibliothèque. Elle était très grande. J'ai bien aimé la bibliothèque. Nous sommes rentrés l'après-midi à l'heure de la récré.
Samy Hadji
J'ai adoré la journée au collège. Les délégués de classe qui nous ont accueillis sont plutôt gentils. Alors la journée s'est déroulée comme ceci : nous sommes arrivés vers 9 heures au collège. Mme Hammel nous a accueillis à 9h15. Mme Hammel est une dame plutôt gentille. Nous sommes allés en salle de demi-pension pour parler. Les deux délégués de la classe sont venus nous chercher (Chloé, Séréna et moi). Nous avons assisté à un cours de maths et la professeur de mathématiques est gentille. Les élèves du collège sont plutôt gentils à part quelques uns.
Ensuite nous sommes allés dans une salle pour goûter aux jus et aux gâteaux que les SEGPA avaient fait. Trop bon !
Nous sommes allés en cours de français. La professeur de français est gentille.
Nous sommes allés manger. Félicitations aux personnes qui ont cuisiné car c'était super bon !
Nous avons fait une récré, ensuite nous sommes allés en cours d'allemand. La professeur était souriante.
Et enfin, nous sommes allés au CDI. C'était super ! Donc voilà la journée au collège le 08-06-2015.
Lamia Hamraoui
Lundi 8 juin au matin, nous (les CM2 de M. Marchand) sommes allés au collège Jean Rostand. L'objectif était de découvrir ce qui nous attend l'année prochaine...
Nous avons été accueillis par Mme Hammel, la CPE (Conseillère Principale d'Education). Elle nous a expliqué le déroulement de la journée puis nous a fait une petite visite du collège.
Ensuite les délégués de classe de 5ème2 sont venus nous chercher (Elisa, Annabelle et moi). Ils nous ont conduit dans leur salle d'histoire - géographie.
Après le cours d'histoire, nous nous sommes rejoints dans une petite salle où nous avons mangé un goûter préparé par les SEGPA. Il était très bon.
Ensuite, Elisa, Annabelle et moi avons repris l'emploi du temps des 5ème2 qui avait un cours de SVT (Science et Vie de le Terre). L'enseignante avait prévu de faire le bilan d'une dissection que les élèves avaient faite la semaine passée. Comme elle trouvait que le cours n'était pas assez intéressant pour nous, elle nous a proposé de visiter le laboratoire. Il y avait des squelettes de chien, de grenouilles... C'était très bien ! Certains élèves de 5ème2 râlaient car ils n'avaient jamais eu la chance de visiter le laboratoire.
A la fin de ce second cours, nous avons rejoint les autres CM2 pour prendre le repas. l'occasion pour nous de découvrir enfin le self du collège ! C'est bien mieux qu'à la cantine de l'école. Nous pouvons choisir nos plats et j'ai trouvé que c'était meilleur.
Après le repas, nous avons fait un peu d'Allemand au travers de jeux. Nous avons dû reproduire des gestes qui étaient nommés en Allemand. Nous avons également appris à nous présenter.
Toutes ces activités nous ont amenés au début de l'après-midi, l'heure à laquelle nous avons dû retourner à l'école. Dommage ! J'aurais bien poursuivi cette journée au collège...
Méline Labouré
Nous sommes arrivés vers 9 heures devant les grilles du collège. Madame Hammel nous a accueillis tout d'abord dans le hall du collège, puis nous sommes allés au réfectoire. Mme Hammel s'est présentée et nous a expliqué le déroulement de la journée. Un peu plus tard, les délégués de classe sont venus nous chercher, et nous sommes partis par petits groupes de trois personnes. Méline, Elisa et moi sommes parties dans la classe de 5ème 2. Nous avons assisté à un cours d'histoire géographie dont le professeur était Mme Rasmus. Puis c'était l'heure de la récréation. Nous n'y sommes pas allés. Mais nous avons rejoint une salle pour déguster des gâteaux que les 4ème SEGPA nous avaient préparés.
Après les délégués sont venus nous chercher et nous avons, cette fois-ci, assisté à un cours de SVT (Science et Vie de le Terre). La professeure était Mme Janquin. Nous avons visité le laboratoire.
Puis les délégués nous ont ramenées dans le hall. Mme Hammel nous y a rejoints. Nous sommes allés manger au self (très bon !!!)
Nous sommes allé jouer dans la cour avec tous les collégiens. Mme Hammel est venue nous chercher et nous a emmenés dans une salle d'allemand. Il n'y avait que nous. La professeure d'allemand nous a fait un cours d'une demi-heure.
Puis nous sommes allés au CDI (Centre de Documentation et d'Information). Là-bas nous avons été accueillis et on nous a expliqué comme marchait le CDI. Après cela, nous sommes rentrés à l'école dans l'après-midi.
Annabelle Vervoux
Le lundi 8 juin 2015 à 8h30, visite au collège Jean Rostand à Quetigny.
Nous avons fait des groupes de trois personnes. Notre groupe s'est retrouvé dans la classe de 5ème 1. A 9 heures, c'était un cours de français puis après un cours de maths.
Après nous nous sommes retrouvés pour aller déjeuner au réfectoire. Au menu entrée : salade de maïs ou salade au poulet, plat de résistance : pâtes au saumon ou des boulettes de viande, dessert : yaourt à la framboise ou Actimel, salade de fruits ou fromage.
Après avoir fini le repas, nous sommes allés déposer notre plateau sur un tapis roulant.
En sortant du réfectoire, nous avions vu une professeur d'anglais qui avait l'air gentille. Mme Hammel nous a présenté le bureau de M. Masson le directeur (ndlr : il s'agit du principal) et de Mme Abadie.
Nous sommes repartis avec l'envie de retourner au collège à la rentrée prochaine.
Alizée Viaud-Vivès
Classe de CE2 - Sortie à Emmaüs
Notre sortie à Emmaüs
Le jeudi 28 mai 2015, nous sommes allés en bus à Emmaüs à Norges-la-Ville.
Nous avons visité la partie "gestion des déchets"
provenant de déchetteries de l'agglomération dijonnaise.
Emmaüs est une communauté dans laquelle vit une centaine de personnes.
Il y a même des familles. Les enfants vivant à Emmaüs vont à l'école à Norges.
Nous avons vu les immenses tas de déchets qui seront ensuite recyclés
(plastique, bois, métal, cartons...).
Merci à Emmaüs et à Nathalie qui a assuré la visite.
Bientôt la galerie-photo de la visite d'Emmaüs...
CM1-CM2 - Le voyage à Paris, vu par les élèves - 15 mai 2015
Impressions d'élèves après le voyage à Paris
Ce que j'ai le plus aimé, c'est...
Tout ce que nous avons fait vendredi car Paris était une ville nouvelle pour moi (Eléonore - CM1)
Le Louvre et l'Assemblée Nationale. Le Louvre pour la Joconde. C'est un tableau extraordinaire et impressionnant. La Joconde faite par Léonard de Vinci, un homme qui est mort des années après avoir peint la Joconde. L'Assemblée Nationale pour les peintures trompe-l'oeil et pour les fresques d'Eugène Delacroix. Bref j'ai tout aimé. (Alizée - CM2)
L'Assemblée Nationale, le métro aérien, le Louvre, le bateau-mouche et la Tour Eiffel. (Elisa - CM2)
Le bateau-mouche car on a pu voir presque tous les monuments de Paris. (Méline - CM2)
L'Assemblée Nationale car je l'imaginais plus petite avec moins de pièces, et le bateau-mouche. (Annabelle - CM2)
Le bateau-mouche, l'Assemblée Nationale, la Tour Eiffel, le Louvre, les ponts, le métro aérien. (Chloé C. - CM2)
Le bateau-mouche car on pouvait voir plusieurs monuments. (Samy - CM2)
La Tour Eiffel. (Yanis - CM1)
Les voitures de sports. (Océane - CM1)
Le bateau-mouche car quand on était debout, ça bougeait. (Lamia - CM2)
La Tour Eiffel. (Léo - CM1)
Le bateau-mouche car on voyait plein de monuments magnifiques (Chloé P. - CM1)
La Ferrari et la Lamborghini. (Nadir - CM1)
Quand on était dans le train du retour parce qu'on avait bien rigolé avec Alliya et Yasmine. (Nawel - CM1)
Le bateau-mouche, la Tour Eiffel, l'Assemblée Nationale. (Alliya - CM1)
Le bateau-mouche, la Tour Eiffel, l'Assemblée Nationale. (Séréna - CM2)
La Lamborghini et la Ferrari (Abou Bakr - CM2)
Quand on a visité l'Assemblée Nationale, surtout la bibliothèque. On n'a pas la chance tous les jours de la visiter. (Léna - CM1)
Bibliothèque de l'Assemblée Nationale
Ce qui m'a le plus impressionné, c'est...
Qu'il y avait beaucoup de monde devant la Joconde. (Eléonore)
La bibliothèque de l'Assemblée Nationale. Il y a 70.000 livres et 700.000 dans les sous-sols. (Alizée)
La salle de projection de l'Assemblée Nationale, les vues sur le bateau-mouche et les vues de la Tour Eiffel. (Elisa)
La bibliothèque de l'Assemblée Nationale car je ne pensais pas qu'elle était si grande. (Méline)
La pyramide du Louvre car je l'imaginais plus petite. (Annabelle)
Le Louvre avec la Joconde et l'Assemblée Nationale. (Chloé C.)
Le nombre de personnes vers la Joconde. (Samy)
La Ferrari et la Lamborghini parce que c'est rare et c'est magnifique. (Yanis)
La Tour Eiffel. Je l'imaginais plus petite. (Océane)
L'hémicycle de l'Assemblée Nationale, je l'imaginais plus grand. (Lamia)
La Tour Eiffel car elle est géante. (Léo)
La bibliothèque de l'Assemblée Nationale parce qu'elle était géante et, en plus, en haut il y a 70.000 livres et dans les sous-sols, 700.000 livres. (Chloé P.)
Le nombre de gens dans le musée du Louvre. (Nadir)
La bibliothèque de l'Assemblée Nationale parce qu'elle est géante... (Nawel)
Le bateau-mouche. je pensais que c'était plus petit. Et la Tour Eiffel. je pensais qu'elle était un peu plus petite. (Alliya)
La Joconde parce que j'imaginais le tableau plus grand. (Séréna)
Le nombre de mariages qu'on a vus. Et l'Assemblée Nationale. L'hémicycle est beaucoup plus petit qu'à la télévision. (Léna)
La Tour Eiffel. Je la pensais plus petite. (Abou Bakr)
Ce qui m'a le plus surpris, c'est...
Qu'il y avait beaucoup de chinois qui se mariaient. (Eléonore)
A l'Assemblée Nationale, dans la salle de l'hémicycle, j'ai cru que c'était beaucoup plus grand. (Alizée)
La bibliothèque de l'Assemblée Nationale, je pensais qu'elle était plus grande et l'hémicycle aussi. (Elisa)
L'hémicycle car je l'imaginais plus grand. (Méline)
Tous les vendeurs de souvenirs sur les trottoirs et tous ceux qui gagnaient de l'argent avec trois pots et une boule qu'ils cachaient. (Annabelle)
Les ponts parce que je pensais qu'il n'y avait qu'un seul pont avec des cadenas. (Chloé C.)
L'hémicycle parce que je le pensais plus grand. (Samy)
La bibliothèque parce qu'il y avait beaucoup de livres. (Yanis)
Le Pont Alexandre III car il me faisait penser à un décor de théâtre. (Lamia)
L'hémicycle. (Léo)
Le monde à la Joconde parce que je ne pouvais pas la voir. (Chloé P.)
La hauteur de plafond de la bibliothèque de l'Assemblée Nationale. (Nadir)
Tout le monde qu'il y avait autour de la Joconde. (Nawel)
Les mariages. Il y en avait plein. Le Pont des Arts. Il y avait plein de cadenas. A la bibliothèque de l'Assemblée Nationale, il y avait 70.000 livres et en sous-sol, 700.000. (Alliya)
Qu'il y avait une salle projection dans l'Assemblée Nationale. Et la bibliothèque. (Séréna)
La Joconde. Je l'imaginais plus grande. (Abou Bakr)
Touristes devant la Joconde
Ce qui m'a le plus amusé, c'est...
Qu'Annabelle a mis trois heures à manger son sandwich, et que sur un pont, il y avait un grand N. J'ai cru que c'était le N de Nounours alors que c'était le N de Napoléon. (Eléonore)
Méline et moi passant sous le ventre de la femme enceinte dans la foule pour aller voir la Joconde et Annabelle et son fou rire. J'ai cru qu'elle pleurait. (Elisa)
Annabelle qui met une heure trente pour manger son sandwich dans le train. (Méline)
Quand on pouvait jouer dans le jardin des Tuileries. (Yanis)
Le passage secret pour aller prendre la Joconde en photo et on avait laissé seuls Léo et Nawel. (Océane)
Quand Séréna s'est pris plein de poteaux. (Lamia)
La statue qui ressemblait à Léo. (Nadir)
Quand je me suis pris tous les poteaux. (Séréna)
Quand Annabelle a mis trois heures à manger son repas dans le train du soir. (Léna)
Dans le TGV, discuter et jouer avec mes amis. (Abou Bakr)
Ce que j'ai appris, c'est...
Que, dans l'hémicycle, les députés de droite rentrent à droite du président de séance et ceux qui sont de gauche rentrent à gauche du président. (Annabelle)
Des choses sur l'Assemblée Nationale. (Chloé C.)
La politique. (Samy)
Là où Jean-Paul Belmondo a fait une scène de cascade sur le pont du métro aérien vers la station Bir Hakeim. (Yanis)
Que Gustave Eiffel a construit plein de choses. (Chloé P.)
La place de la gauche et de la droite dans l'Assemblée Nationale. (Nadir)
Que Gustave Eiffel a fait plusieurs monuments. (Nawel)
Le bateau-mouche, il était si grand. Et la Tour Eiffel est si grande. (Alliya)
Que les députés ont des boutons pour voter. Et que chaque député a deux minutes pour parler pendant la séance des questions au gouvernement. (Séréna)
Que beaucoup de personnes qui viennent au Louvre ne sont là que pour la Joconde. (Léna)
L'Assemblée Nationale au bord de la Seine
Ce qui a été le plus difficile, c'est...
Quand on marché de l'Assemblée Nationale jusqu'au Jardin des Tuileries, on avançait comme des zombies. (Elisa)
De marcher en portant nos sacs. (Méline)
De rester debout le soir à l'Assemblée Nationale et de repartir marcher. (Annabelle)
De marcher. (Samy)
Mes ampoules au pied. (Yanis)
Marcher. (Océane)
D'avoir marché du Louvre à l'Assemblée Nationale. (Lamia)
Marcher. (Léo)
Marcher sans pouvoir s'asseoir. (Chloé P.)
Quand je marchais, marchais, marchais pendant toute la journée. (Alliya)
Quand il fallait marcher dans l'Assemblée. (Séréna)
De soutenir Yanis quand on marchait dans Paris (Nadir)
Quand on était assis, et qu'on devait se lever pour repartir. C'était difficile. (Léna)
D'avoir marché dans l'Assemblée Nationale. (Abou Bakr)
Avis personnel sur le voyage...
Le voyage était bien. Il y avait des vues magnifiques. Et le voyage était drôle. (Elisa)
J'ai adoré le voyage. J'ai aimé voir les monuments. Et je me suis bien amusée dans le train. (Annabelle)
J'ai adoré parce que c'était magnifique et super bien. Dommage qu'on n'ait pas dormi dans un hôtel. (Yanis)
Le voyage a été cool. (Océane)
ça a été une journée formidable mais fatigante. Formidable car je suis allée à paris avec mes amis. Fatigante car on a beaucoup marché. (...) Note 20/20. (Lamia)
Le voyage à Paris était bien. On a beaucoup marché. C'était amusant avec la statue de Léo. Bref, en clair, c'était bien. (Nadir)
C'était trop bien. C'est dommage qu'on ne soit pas resté plusieurs jours. C'ETAIT TROP BIEN. (Alliya)
C'était un superbe voyage. On a visité plein de monuments et vu plein de choses. (Séréna)
Le voyage à Paris, c'est une bonne idée. On a rigolé dans le TGV, train, métro, et surtout au jardin des Tuileries. C'était SUPER !!! (Léna)
J'ai bien aimé le voyage car c'est la première fois que je prenais le TGV. (Abou Bakr)
En bonus, le très beau compte-rendu de Méline
(Pour mieux lire, cliquez sur l'image qui s'agrandira)
Retour en train vers Dijon
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Le récit du voyage à Paris
Classe de CM1-CM2
Vendredi 15 mai 2015
La classe de CM1-CM2 de l'école des Cèdres est rentrée de Paris
avec des souvenirs plein la tête...
La ligne 1 du métro entièrement automatique et sans conducteur.
Le métro aérien.
Dans le métro en direction de la station Bir hakeim - Tour Eiffel
Paris et ses monuments. La Tour Eiffel bien sûr.
La cathédrale Notre-Dame. Le Palais Bourbon où siège l'Assemblée Nationale.
Le Musée du Louvre et ses trois pyramides, la grande et les deux petites.
Et avant d'arriver au musée, le magnifique jardin des Tuileries et l'arc de triomphe du Carrousel.
L'Assemblée Nationale vue du bateau-mouche
Le musée d'Orsay juste avant d'arriver à l'Assemblée Nationale,
le Grand et le Petit Palais, l'Académie Française...
La tour Eiffel vue du bateau-mouche avec le pont Alexandre III au premier plan
La Seine, le fleuve des poètes et des artistes.
Le bateau-mouche et le passage sous 22 ponts.
Le parcours en bateau-mouche
Les jardins du Trocadéro et ses fontaines,
son esplanade qui offre une perspective superbe sur la Tour Eiffel...
Voyage aller en TGV
A tout cela, il faut ajouter toutes les anecdotes de voyage du départ en TGV à Dijon
jusqu'au retour le soir vers 22 heures.
Un voyage qui ponctue de belle manière le travail sur la proposition de loi
dans le cadre du Parlement des Enfants.
Le groupe de 19 élèves était encadré par l'enseignant de la classe, M. Marchand,
par la directrice de l'école, Mme Deloge et par Mme Brun, mère d'élève
et Messieurs Kencker et Dugrivel, respectivement père et grand-père d'élève.
L'ambiance chaleureuse et joyeuse du voyage a permis aux enfants de tenir bon
au long des kilomètres de marche dans Paris
(4 à 5 kilomètres... avec le sac à dos bien rempli. Non ! Non ! Ce n'était pas le service militaire !!!).
Les pauses au Jardin du Trocadéro et à celui des Tuileries étaient les bienvenues, notamment le second.
Alors qu'on imaginait des enfants à bout de force, le goûter de 6 heures leur a redonné une telle énergie
qu'on les a vus courir et jouer comme si on venait d'arriver dans la capitale.
Il en fut de même dans le train du retour qu'on aurait imaginé calme et silencieux.
Ce ne fut pas le cas, loin s'en faut. Aucun enfant n'a dormi. Bien au contraire,
ils ont joué et discuté jusqu'à l'arrivée à Dijon.
En bref, ce voyage fut une très belle réussite, riche en connaissances, en souvenirs et en émotions.
L'article est complété par un article sur les impressions des élèves de la classe.
(Lien direct vers l'article : CM1-CM2 - Le voyage à Paris, vu par les élèves - 15 mai 2015)
Voici quelques clichés du voyage
et une galerie de 80 photos qui retrace cette chouette journée dans la capitale.
Gare de Dijon à 6h45 du matin. Rendez-vous des familles.
Arrivée à la Tour Eiffel
Sous la Tour Eiffel
sur le bateau-mouche
Têtes sculptées du Pont-Neuf
Cathédrale Notre-Dame de Paris
Pique-nique dans les jardins du Trocadéro près des jets d'eau
En train de longer les quais de Seine en direction du Musée du Louvre
Au fond, le musée du Louvre
La Joconde et les reflets des photographes sur la vitre
L'Assemblée nationale, sa bibliothèque et son hémicycle
Bibliothèque de 70 000 livres.
En sous-sol, les galeries en contiennent 630.000 autres
dont beaucoup d'ouvrages anciens et rares.
La classe dans l'hémicycle au pied du perchoir,
là où est placé le président de l'Assemblée Nationale.
Photo du groupe sur l'escalier à l'entrée des ministres et des officiels.
Ici sont passés des personnages célèbres comme Victor Hugo ou Jules Ferry.
Retour en TGV
Le train a roulé jusqu'à 301 km/h
ça discute encore malgré la grande fatigue... des histoires de parcs d'attractions...
Galerie-Photos (80 clichés)
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Programme du voyage à Paris
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7h25 : Départ de Dijon par le train
9h03 : Arrivée à Paris - Gare de Lyon
Transport en métro : Ligne 1 direction : Château de Vincennes
Changement : Station Nation
Puis Ligne 6 – Direction Charles de Gaulle – Etoile
Arrêt station Bir-Hakeim - Métro aérien
9h45 : Promenade autour et sous la Tour Eiffel.
A cette heure, déjà beaucoup de monde attend pour monter aux quatre pieds de la Tour.
Des queues qui n'en finissent pas. Des serpents de touristes sous la Tour Eiffel.
Les enfants de la classe prennent beaucoup de photos.
Lieu d'embarquement des bateaux-mouches
Marche à pied pour rejoindre le bateau-mouche au pied de la Tour Eiffel
10h35 - Embarquement Port de la Bourdonnais pour un départ à 11h.
12h15 - Retour au port de la Bourdonnais
Le parcours en bateau-mouche
Traversée du pont d’Iéna vers le Trocadéro
Pique-nique dans les jardins pas très loin des jets d'eau
13h05 : Montée vers l'esplanade pour prendre des photos
Achat de porte-clés Tour Eiffel à des vendeurs ambulants
Marche à pied en logeant la Seine, côté rive droite
Passage devant le Grand et Petit Palais
Arrivée place de la Concorde
Traversée du Jardin des Tuileries puis Musée du Louvre (Joconde)
15h15 : Visite du musée du Louvre, exclusivement les salles de peinture italiennes, et surtout la Joconde
Retour vers le Pont de la Concorde
Traversée vers la rive gauche en direction de l’Assemblée Nationale
16h - Arrivée à l’Assemblée Nationale
16h20 – Visite de l’Assemblée Nationale jusqu’à 18 heures
18 heures – Traversée du pont vers le métro Tuileries côté rive droite
Retour vers la Gare de Lyon
Transport en métro : Ligne 1 – direction Château de Vincennes
Arrêt : Gare de Lyon
20h23 - Train en direction de Dijon
21h57 - Arrivée en gare de Dijon
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La Seconde Guerre Mondiale racontée par M. Kencker - Classe de CM1-CM2
La Seconde Guerre Mondiale racontée par M. Kencker
Le vendredi 24 avril 2015, M. Kencker, parent d'élève, spécialiste et passionné par le sujet, est venu à l'école des Cèdres pour présenter la Seconde Guerre Mondiale aux élèves de CM1-CM2.
Le sujet est au programme d'histoire du Cours Moyen.
L'originalité de la démarche vient du lien entre la grande histoire et l'histoire de la famille de M. Kencker.
En effet, outre la présentation de la déclaration de guerre en 1939 jusqu'au débarquement en Normandie en 1944 puis la fin du conflit en mai 1945, nous y sommes entrés par le filtre d'une famille (notamment de militaires) ayant pleinement vécu les évènements tragiques de ces six années de guerre. Une famille aux origines internationales avec des amérindiens du Canada arrivés en Europe, des lorrains et alsaciens intégrés de force dans l'armée allemande, les "Malgré-nous".
Il était intéressant de constater comme l'histoire du monde et le partage de l'empire de Charlemagne en 3 Francies dont celle du centre, la Lotharingie, a eu des répercussions sur des familles aux XXème et XXIème siècles, soit mille plus tard, au travers de la Lorraine et l'Alsace passant alternativement dans le giron français ou allemand. Cela a eu des conséquences dans la vie de M. Kencker à qui on a interdit d'apprendre l'allemand quand il était jeune pour ne pas raviver la douleur d'un passé de "Malgré-nous", les craintes et les incompréhensions d'un futur incertain.
Il est clairement apparu que la mort a hanté ces vies de soldats car il ne s'agit pas de morts virtuelles comme dans un jeu vidéo. Il est question de mort réelle dans des batailles où les victimes ne se relèvent pas, n'ont pas une deuxième vie à défendre.
Dans les propos, on a bien senti la force et la fragilité de la notion de vie. Cette force qui pousse en avant, qui donne le courage d'aller défendre des valeurs de liberté, d'égalité, de fraternité contre le dévoiement et le détournement d'autres valeurs (travail, famille, patrie) dans le cadre d'une propagande qui donne l'illusion de la paix par une soumission brutale à des hommes de paille asservis au pouvoir nazi. Il fut bien évidemment question du Maréchal Pétain, pourtant ancien héros de 1914.
Le Maréchal Pétain serrant la main d'Hitler
M. Kencker a mis en évidence l'importance du sens de l'engagement en lien avec cette maintenant longue période de paix que nous connaissons en Europe depuis 1945. L'importance de ne pas oublier les actes courageux d'hommes et de femmes qui ont fait que la France est toujours indépendante actuellement, en en payant chèrement le prix d'ailleurs.
Il fut question de personnages très importants dans l'issue positive à ce conflit, surtout le général De Gaulle et son appel du 18 juin 1940 qui a maintenu vivante la flamme de la résistance à l'occupation allemande. D'autres thèmes ont été abordés comme la Résistance, Jean Moulin, la collaboration, la dénonciation des Juifs, la rafle du Vel d'hiv, les tickets de rationnement, les débarquements en Normandie et en Provence, la fin de la Guerre et les bombes atomiques au Japon...
Les élèves ont été très attentifs, très intéressés, posant de nombreuses questions, répondant facilement aux sollicitations de M. Kencker.
L'heure et demie de sa présence a passé très vite, de sorte que de nombreux points importants sur ce sujet n'ont pas pu être abordés complètement. Ce n'est que partie remise. Car la classe retravaillera en profondeur sur la Seconde Guerre Mondiale avec, comme base, toutes les informations apprises lors de cette séance, notamment celles concernant l'armement des différentes parties du conflit. M. Kencker a mis en évidence l'avance technologique de l'armée allemande qui lui a permis de gagner très vite sur de nombreux fronts dés 1938 (chars d'assaut Panzer et Tigre, aviation à la pointe de la modernité, fusées V1 et V2, fusils mitrailleurs qui tirent 32 balles pendant que le fusil français n'en tirait qu'une). Cette approche de la guerre par la technique militaire, l'armement et la stratégie permet de mieux comprendre pourquoi la Guerre Eclair pendant l'hiver 1940 a été si facilement gagnée pour les troupes de la Wehrmacht, pourquoi pendant les premières années du conflit avant l'arrivée des américains, peu de choses pouvaient arrêter l'armée d'Hitler.
Dans un ultime lien au temps présent, il fut rappelé aux élèves que le 8 mai reste une date de commémoration devant les monuments aux morts de la France, comme celui de Quétigny. Une manière de rappeler que si des enfants peuvent actuellement tranquillement faire du vélo devant leur domicile, jouer dehors au ballon avec leurs amis, c'est aussi grâce à ceux qui sont morts pour les valeurs d'une humanité juste, sans oppression ni guerre, notamment les morts de la Seconde Guerre Mondiale.
M. Kencker est aussi intervenu dans la classe de CE2 de Mme Deloge, la classe de CE2-CM1 de M. Sourrieu et la classe de CM2 de Mme Mannino.