Ecole Primaire Les Cèdres Quetigny

Ecole Primaire Les Cèdres Quetigny

Oeuvres d'art du XXIème siècle (21ème siècle)

Oeuvres d'art du XXIème siècle (21ème siècle)


Château de Malans - Haute-Saône - Art contemporain en pleine forêt

Château de Malans - Haute-Saône

Art contemporain en pleine forêt

 

Malans Publisher 14.jpg

 

 

C'est un drôle de château situé à Malans, juste à côté de Pesmes en Haute-Saône, à environ 50 minutes de Dijon.

 

A première vue, c'est un château comme de multiples châteaux, avec son parc verdoyant et sa forêt. Pourtant, tout est ouvert, le parc comme la forêt.  Et comble du bonheur, on peut y dénicher de multiples oeuvres d'art contemporain  comme dans un jeu de cache-cache pour découvrir des petites merveilles d'originalité qui s'intègrent dans la nature avec une évidence claire.

 

Cela s'appelle l'île-art. On peut y accéder dans le bois en venant de Pesmes ou de Malans à côté du château, vers les rives de la rivière Ognon. C'est gratuit. Il a même été mis à la disposition des visiteurs des petites plaquettes couleurs pour retrouver toutes les oeuvres dans le parc. Elle sont disponibles dans des sortes de boîtes aux lettres aux différentes entrées du domaine. 

 

On peut y passer une heure comme deux ou trois, à traîner et à s'émerveiller, à monter et descendre des hauteurs de la forêt vers le parc du château jusqu'aux berges de l'Ognon.

 

Les artistes qui ont signé ces oeuvres habitent et travaillent pour beaucoup dans la région, certains viennent de Suisse et d'ailleurs. En commun, ils ont peuplé la forêt et le parc d'une vie étrange, de personnages troublants et de formes qui surprennent le regard. C'est souvent d'une grande beauté au milieu de ces arbres qui jouent les gardiens attentionnés de ce monde onirique et baroque, parfois aux limites du fantastique ou de la science-fiction. Ces "objets" étranges interrogent autant qu'ils fascinent, comme dans un rêve ici éveillé. Chacun trouvera sa réponse aux questions qu'il se pose devant des oeuvres à prendre comme elles sont, sans chercher à rendre rationnel ce qui apparaît avec évidence comme une balade hors du monde.  

 

C'est à découvrir absolument pour une belle promenade de week-end ou de vacances. Une manière de s'échapper du quotidien le temps de quelques heures...

 

 

Malans Publisher 01.jpg

 

Malans Publisher 02.jpg

 

Malans Publisher 03.jpg

 

Malans Publisher 04.jpg

 

Malans Publisher 05.jpg

 

Malans Publisher 06.jpg

 

Malans Publisher 07.jpg

 

Malans Publisher 08.jpg

 

Malans Publisher 09.jpg

 

Malans Publisher 10.jpg

 

Malans Publisher 11.jpg

 

Malans Publisher 12.jpg

 

Malans Publisher 13.jpg

 

Malans Publisher 15.jpg


25/04/2019


La Karrière de Vill'Art à Villars-Fontaine - Le Street Art des Champs

La Karrière de Vill'Art à Villars-Fontaine - Le Street Art des Champs

 

 

Karrière - Vill'Art 02.jpg

 

 

Depuis plusieurs années, une ancienne carrière de Villars-Fontaine, à côté de Nuits-Saint-Georges, a été réaménagée en lieu de création artistique. 

 

Les grands artistes internationaux du Street Art sont venus dans la campagne bourguignonne pour y laisser quelques oeuvres magistrales sur les parois lissées à leur intention.

 

Chaque année à la fin août, pendant une semaine, des animations accompagnent le travail de création qui se termine le week-end par une inauguration officielle avec spectacles. 

 

https://static.blog4ever.com/2012/10/717350/artfichier_717350_7861640_201809095045149.jpg

 

 

Durant l'année, La Karrière est ouverte au public le dimanche, avec entrée participative (chacun peut donner ce qu'il souhaite), une occasion de découvrir ce lieu si particulier qui évoque un art urbain au fin fond de la campagne. 

 

De quoi être surpris autant qu'émerveillé, de quoi sortir de son espace-temps et de son espace géographique, quelque part entre un lieu terrestre improbable transformé par des artistes inspirés auxquels on a laissé libre cours et une planète Mars habitée par d'étonnants habitants uniformément blancs, bavards en silence.

 

Oui ! C'est une autre planète avec ses personnages étranges en bandes plâtrées qui vous accueillent dans cet univers merveilleusement décalé, comme l'homme-sentinelle assis juste à l'entrée, fixant la route sans bouger. 

 

 

Karrière - Vill'Art 01.jpg

 

 

Le lieu est géré par l'association locale Vill'Art. Des projets de créations de sculptures sont en cours pour densifier cet univers créatif d'ici quelques années, et bien sûr d'autres artistes prévus pour l'an prochain dans cette carrière en mouvement perpétuel.

 

A découvrir seul ou avec des amis, en famille ou en couple. A ne pas rater ! 

 

 

Galerie-Photos de la Karrière

 

 

 

 


09/09/2018


Exposition d'élèves de 6ème aux portes ouvertes de l'ENSA (Les Beaux Arts) à Dijon

Exposition d'élèves de 6ème

aux portes ouvertes de l'ENSA (Les Beaux Arts) à Dijon 

 

Blog ENSA 00B.jpg

 

 

Dans le cadre des journées Portes Ouvertes de l'ENSA (Ecole Nationale Supérieure d'Art de Dijon), autrement les Beaux Arts, la classe de 6ème de SHAAP du collège des Lentillères (Classe à Horaires Aménagés Arts Plastiques) a présenté une exposition des oeuvres réalisées par les élèves

 

En quoi, cela concerne-t-il l'école des Cèdres de Quétigny ? Tout simplement parce qu'une ancienne élève y est inscrite et a participé à ce travail. En effet, depuis le mois de septembre 2017, Sarah J., comme les autres camarades de cette classe, bénéficie et est actrice des travaux de ce groupe un peu particulier où les arts plastiques y sont très développés. Entre ateliers au sein même du collège sous la direction du professeur d'arts plastiques, avec des intervenants du Consortium et de l'ENSA, avec des visites et des ateliers dans ces hauts lieux de l'art à Dijon, les enfants de cette classe peuvent développer toutes leurs capacités créatives, individuellement et en groupe. Les oeuvres présentées à l'ENSA étaient là pour en témoigner. 

Elles étaient à la hauteur de l'ensemble des travaux d'étudiants qu'on pouvait découvrir dans l'ensemble du bâtiment. 

 

Ces journées Portes Ouvertes, au-delà des inscriptions potentielles pour l'année suivante, ont montré combien l'art est essentiel dans le monde d'aujourd'hui, comme il est libérateur d'énergie et de création. Il n'est pas étonnant que cet art contemporain ait pris tant de place dans notre quotidien urbain et même rural. Notre environnement n'est plus seulement fonctionnel. Une ville, un village, des voies de circulation, des lieux de travail trouvent dans l'art une autre respiration qui permet de donner à la vie un souffle différent, une manière de regarder ce qui nous entoure d'un autre oeil, en prenant le temps de vivre ces lieux a contrario du rythme que le monde professionnel impose souvent. 

 

Que de jeunes enfants puissent participer à cet élan créatif est un vraie chance. Cela amène à une réflexion différente sur le sens de nos vies, sur notre lien aux autres, sur l'idée qu'on peut se faire de ceux qui nous entourent, sur l'avenir de notre monde. Au-delà de l'art, il est aussi question de citoyenneté. L'art n'a pas comme unique but de parler de beauté (d'ailleurs est-ce réellement son but ? Et, de plus, qu'est-ce que le beau ? Vaste question...), mais surtout de nous interroger sur la signification de nos existences au travers des émotions, des images qui bousculent  ou nous interpellent par les formes et les couleurs, par l'incongruité et parfois une forme de désordre qui s'oppose à l'ordre établi. 

 

Vous pouvez retrouver l'esprit du travail de cette classe de SHAAP du collège des Lentillères dans la galerie-photos qui suit 

 

 

 

 

 

 

Et voici quelques images des oeuvres présentées par les étudiants de l'ENSA lors de ces journées portes ouvertes

 

 

 

 

 

Lien avec un autre article sur le même thème :

Les sections artistiques et sportives au collège

 


04/03/2018


Tags et graffitis / "Occupation Visuelle" de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser

Occupation visuelle

 

Occupation Visuelle 01.jpg

 

Les tags et les graffitis font maintenant partie de notre environnement visuel urbain. De plus en plus, on les retrouve dans les villages ou dans les campagnes, sur des bâtiments isolés, perdus au milieu de nulle part.

 

Généralement, ils sont considérés au même titre que les déchets, les saletés ou les crottes de chien. En clair, dans l’inconscient collectif, ils font partie des salissures de la ville.

 

Mais de quelle ville parle-t-on ?

Celle qui « fonctionne » : celle qui travaille, transporte, loge, consomme et occasionnellement s’amuse ?

Celle qui montre aux touristes son apparat, sa beauté flamboyante, son passé glorieux, ses bâtisses qui impressionnent, celle qui se doit d’être propre ?

Celle qui se cloisonne en quartiers selon la richesse de ses habitants ?

 

Au-delà du jugement que chacun peut porter sur ces traces à la peinture sur les murs de la ville, il est intéressant d’aller plus loin que l’apparence. Au même titre que le Street Art, les tags et les graffitis ont peut-être quelque chose à nous dire de nos villes, de nos façons de les vivre, de nos manières de vivre ensemble.

 

Ce sont ces questions que se sont posés deux étudiants, Jean Baptiste Barra et Timothée Engasser, de l’Ecole Supérieure d’Audiovisuel (ESAV), en Master Recherche de l’institut Pluridisciplinaire pour les Etudes sur les Amériques (IPEAT) de l’Université de Toulouse Jean-Jaurès.

 

Leur recherche les a amenés à Santiago du Chili pour l’un et São Paulo pour l’autre, à la rencontre des graffeurs, ceux qui se cachent derrière les « écritures urbaines », les tags, les graffitis, la pixação au Brésil.

 

Ils en ont édité un magnifique ouvrage de textes et surtout de superbes clichés en noir en blanc, intitulé « Occupation Visuelle » (Editions Ombù, collection Empreintes, prix : 20 €).

Il s'agit d'un ouvrage au montage original qui peut se lire en commençant d'un côté ou de l'autre. La une blanche évoque Santiago, la une noire, São Paulo. Les deux parties se rejoignent en centre du livre dans un texte croisé en blanc sur noir,  et noir sur blanc.

 

Ce que nous apprenons de Santiago ou Sao Paulo, au-delà des spécificités de ces villes et de la culture sud-américaine, c’est que, partout dans le monde, derrière les graffitis et les tags, se cache une pensée qui a du mal à se faire entendre. C’est une langue souvent incompréhensible autant par les signes utilisés que par l’intention sous-tendue. Et pourtant, elle dit quelque chose de la ville, de nos vies, plus généralement de nous dans la ville. 

 

L’apparence résiste difficilement aux assauts des sans-voix qui, hors de l’art officiel, hors de l’expression traditionnelle, ont choisi les murs comme espace d’expression (espace gratuit), comme une liberté transgressive de dire qu’ils existent eux aussi, souvent en contestation de l’ordre établi. Leurs gestes parfois maladroits sont une suite de répétitions, d’essais à la recherche d’une calligraphie qui représente leur véritable personnalité visible aux yeux du monde.

 

Le travail de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser montre bien que le vandalisme apparent n’est alors qu’un brouillard masquant des besoins d’exister dans un monde souvent fait d’exclusion à force de vouloir être seulement fonctionnel et normatif, dans des villes toujours plus contrôlées où les habitations individuelles et collectives sont de plus en plus fermées par des murs et des grilles automatiques gérées par les nouvelles technologies. 

 

Le tag et le graffiti donnent d’autant plus cette impression d’avoir été relégués que le Street Art a  maintenant trouvé sa place et a souvent été récupéré par les villes comme un art officiel avec ses artistes reconnus, ses festivals urbains, ses grandes fresques qui embellissent des bâtiments sans relief.

 

La tradition du muralisme chilien (peinture murale d’engagement politique très populaire après la victoire électorale de Salvador Allende en 1970, puis d’opposition et de résistance à la censure du régime du général Pinochet) a aussi influencé les politiques urbaines durant ces dernières années. Le muralisme a ainsi apporté un tourisme friant d’un Street Art national lié à l’histoire du Chili. Les municipalités sont alors amenées à faire le tri entre les « bonnes » écritures murales (souvent du gigantisme figuratif) et les inscriptions indésirables. 

 

Un des graffeurs rencontrés par Jean-Baptiste Barra explique clairement ce point de vue. Treis (c’est son pseudo) dit : « Je crois que le tag, en général, est détesté dans le monde entier. Parce que dans le tag, il y a presque toujours quelqu’un qui va arriver à un extrême… Il y a toujours quelqu’un qui va taguer un monument, un édifice officiel. Parce qu’il y a toujours quelqu’un qui a, je ne sais pas, quelque chose à dire, qui est contre ce système et veut le détruire. Quelqu’un qui est en colère (…). Le tag est détesté parce qu’il perturbe trop le schéma mental que les gens ont d’une ville propre. »

Le nettoyage régulier des murs tagués est à l’image de ce constat et de cette ambivalence dans une ville où l’expression murale fait partie de son histoire.

 

Occupation Visuelle 10.jpg

 

A São Paulo, les pixadores que Timothée Engasser a rencontrés expriment la même chose. Leur particularité, c’est d’avoir inventé comme une sorte de langue particulière, d’étranges écritures noires monochromes qui tapissent l’espace urbain. Ces signes imposent à la vue de tous des « feuilles » d’écriture qui disent la révolte évidemment, la transgression mais aussi la subjectivité de l’art, l'opposition à la marchandisation du monde.

 

Plus que cette écriture, c’est aussi la manière de la poser qui a son importance. Par des prises de risques parfois inouïes, les pixadores (au risque de tomber et se tuer) balisent la ville de leur graphisme en ordre vertical, en superpositions semblant raconter une histoire incompréhensible. La volonté de déranger l‘ordre établi est évidente.

Les pixadores composent des chorégraphies horizontales et verticales pour se réapproprier la ville dans une forme de contestation plus ou moins avouée.

 

Comme à Santiago, comme dans les autres villes du monde, les voix qu’on n’entend pas s’expriment autrement. Et c’est peut-être là qu’on peut s’interroger sur la façon qu’a une société urbaine de faire taire une partie de ses habitants. Ce monde actuel de l’argent est un monde de quelques gagnants et de nombreux perdants qui existent pourtant et qui ont besoin de s’exprimer, tout simplement d'exister.

 

L’ouvrage de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser  ouvre des portes à une autre réflexion, une meilleure compréhension des phénomènes urbains. Ils amènent le lecteur à se reposer la question de son lien aux autres, à tous les autres, même ceux qui, d’emblée, ne paraissent pas compréhensibles.

 

Cette question est celle qui se pose pour le monde d’aujourd’hui dans son ensemble. Alors que partout, chacun se referme sur soi par peur de l’autre, ne serait-il pas urgent d’aller à la rencontre de ceux qui ne nous ressemblent pas pour apaiser les relations tumultueuses entre les peuples, entre les états, entre les humains en général ?

 

Les graffeurs de Santiago comme les pixadores de São Paulo disent à leur manière les carences du monde d’aujourd’hui.

 

« Occupation Visuelle » de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser

Editions Ombù, collection Empreintes, 20 €

commande en ligne

 

 

Occupation Visuelle 02.jpg


08/01/2017


Connaître l'histoire des grands chefs d'oeuvre de l'art

Connaître l'histoire des grands chefs d'oeuvre de l'art

 

 

Georges Seurat 01.jpg
Georges Seurat "Un dimanche après-midi à l'île de la Grande Jatte" - 1884-1886

 

 

Enfants, adolescents et adultes ont tous, un jour ou l'autre, entendu parler de la Joconde de Léonard de Vinci, de la Laitière de Vermeer (entre autres par une publicité pour un yaourt), des Tournesols de Van Gogh, des Nymphéas de Monet, de la Grande Vague d'Hokusai, de Guernica par Picasso et de bien d'autres oeuvres qui ont marqué l'art et le monde en général. 

 

Toutes ont une histoire en lien à l'artiste qui les a créées et à l'époque dans laquelle elles sont nées.

Les grands courants de l'art ont traversé les grands courants de la société. Être un artiste romantique ou réaliste en 1830 signifiait plus qu'être seulement un artiste. Au début du XXème siècle, le mouvement Dada remettait en cause non seulement l'art officiel mais aussi la façon de fonctionner de la société. Les estampes et l'art japonais sont arrivés en Europe à une période bien particulière de l'histoire du Japon (fin de la période Edo et ouverture des frontières au monde).

Les artistes ont aussi été les dénonciateurs des drames de leur époque comme les photographes-reporters l'ont fait à partir de la deuxième partie du XXème siècle. Goya a peint les fusillés de l'armée napoléonienne de 1808. Picasso a dénoncé le massacre de Guernica en Espagne par l'aviation allemande, en en faisant une oeuvre universelle qui parle de toutes les horreurs de la guerre. 

Comprendre donc une oeuvre, c'est aussi comprendre le monde et les gens, d'hier et d 'aujourd'hui. C'est se comprendre soi-même dans un monde en mouvement permanent, où chaque période impose ses codes moraux ou immoraux, voire amoraux.

 

 

 

El_Tres_de_Mayo_by_Francisco_de_Goya_from_Prado_.jpg Francisco de Goya - El Tres de mayo - 1814 - Musée du Prado - Madrid

 

 

Si les grandes oeuvres et leurs histoires sont encore si importantes de nos jours, c'est qu'elles disent toujours quelque chose de ce que nous sommes, de notre lien aux autres, au temps passé, au futur, à nos émotions. Elles évoquent et suscitent notre liberté de créer, note liberté d'être. 

Elles nous permettent d'accéder au savoir d'une autre façon, plus sensitive, plus instinctive, plus directe. 

Ensemble, elles nous rappellent que l'art fait partie intégrante de notre culture, même malgré nous à défaut de l'être par choix. Sans l'art, la société ne serait que fonctionnelle et appauvrie car notre vie de tous les jours a intégré l'art dans de multiples domaines (architecture, habillement, mobilier urbain, transport...).

 

En présentant sur notre site une rubrique intitulée "Arts - Histoire d'une oeuvre",  il s'agit de permettre aux élèves, aux parents et à tous ceux qui nous rendent visite d'avoir accès à ces chefs d'oeuvre en prenant le temps d'en percevoir les détails, les nuances, les anecdotes au-delà de ce qui est déjà su.  De plus, la connaissance de ces oeuvres est inscrite dans les programmes scolaires. 

 

L'objectif, à terme, est de présenter une cinquantaine d'oeuvres, recoupant les diverses cultures du monde et une très large période de l'antiquité à nos jours. Pour le moment, une quinzaine sont déjà en diffusion.

 

autoportrait-van gogh-606830.jpg 

Vincent Van Gogh "Autoportrait"

 

 

Liste des oeuvres présentées avec leur lien direct :

 

Les yeux de l'art 

Histoire d'une oeuvre / Joan Miro - "Constellations" - 1939-1941 

Histoire d'une oeuvre / Les montres molles - "La persistance de la mémoire" - Salvador Dali - 1931

Histoire d'une oeuvre / Piet Mondrian et le groupe De Stijl - Début du XXème siècle

Histoire d'une oeuvre / Statues monumentales Moai - Île du Pâques - XIème- XVème siècle

La Karrière de Vill'Art à Villars-Fontaine - Le Street Art des Champs

 Exposition d'élèves de 6ème aux portes ouvertes de l'ENSA (Les Beaux Arts) à Dijon

Mouvements artistiques - Le Surréalisme et le mouvement Dada

Histoire d'une oeuvre / "Oiseaux de nuit" - Edward Hopper (1942)

Histoire d'une photo célèbre / "Lunch atop a Skyscraper" - 1932

Tags et graffitis / "Occupation Visuelle" de Jean-Baptiste Barra et Timothée Engasser

Histoire d'une oeuvre / "Le Cri" - Edvard Munch - 1893 

Histoire d'une oeuvre / "Le Baiser " de Gustav Klimt (1907-1908) 

Histoire d'une oeuvre / "20 Marylin" - Andy Warhol -1962

Le Pop Art, un courant artistique des années soixante 

Histoire d'une oeuvre / "Le Radeau de la Méduse" de Théodore Géricault - 1818-1819 

Histoire d'une oeuvre / "L'armée en terre cuite" - Chine - Artistes inconnus (210 avant JC)

Histoire d'une oeuvre / "La Vénus de Milo"- Fin IIème siècle avant JC

Histoire d'une oeuvre / "Les Glaneuses" - Jean-François Millet - 1857 

Histoire d'une oeuvre / "Tapisserie de Bayeux" - Artistes inconnus - 1066-1082

Histoire d'une oeuvre / "La jeune Fille à la Perle" de Johannes Vermeer - 1665

Histoire d'une oeuvre / "Les Tournesols" de Vincent van Gogh - Août 1888

Histoire d'une oeuvre / "La Joconde" de Léonard de Vinci - vers 1503-1506

Histoire d'une oeuvre / "La Dame à la Licorne" - Fin XVème-Début XVIème siècle

Histoire d'une oeuvre / "Les Nymphéas" de Claude Monet - 1915-1926

Street Art - L'art de la rue

Histoire d'une oeuvre / "Guernica" de Pablo Picasso - 1937

Histoire d'une oeuvre / "Le Penseur" de Rodin - 1880-1881

HISTOIRE D'UNE OEUVRE / "La Liberté guidant le peuple" d'Eugène Delacroix

Ekaterina Panikova - Peinture sur livres

Histoire d'une oeuvre / Le Manneken Pis à Bruxelles

Histoire d'une oeuvre / "La Laitière" de Jan Vermeer

HISTOIRE D'UNE OEUVRE / "LA VAGUE" de HOKUSAI

 

Aussi un album avec près de 200 grandes oeuvres présentées sur 20 pages

Grands peintres - Grandes oeuvres

 

Hakone Lake in Sagami Province Katsushika Hokusai (1760–1849) - The Thirty Six Views of Mount Fuji 1830..jpg

Estampe japonaise - Lac Hakone dans la privince de Sagami, Katsushika Hokusai (1760–1849) - série des trente-six vues du Mont Fuji, 1830.

(La Grande Vague fait partie de cette série d'estampes)


09/01/2016


Street Art - L'art de la rue

STREET ART - Art de la rue

 

street_art_42_Stinkfish.jpeg

 

Le "Street Art" ou "Art de la Rue" existe depuis très longtemps sous d'autres formes (artistes qui dessinaient à la craie sur les trottoirs, phrases taggées sur les murs..).

Mais il s'est beaucoup développé à la fin du XXème siècle.

Longtemps resté un art marginal cantonné aux cités et aux bâtiments désaffectés, il a connu un essor extraordinaire qui dépasse le simple tag, grâce au talent de certains de ses maîtres d'oeuvre comme Banksy

 

banksy-gaza 02.jpg Banksy - Gaza 2012

 

Certaines oeuvres valent maintenant des fortunes. Et de nombreuses villes partout dans le monde organisent des festivals d'art de la rue où se créent des oeuvres monumentales photographiées, filmées, visitées autant par les professionnels que les passants. Un certain nombre d'entre elles sont des commandes de villes ou de collectivités locales.

 

street_art_34.jpg

 

Dans des habitats urbains réhabilités, on fait appel à des artistes de Street Art soit pour améliorer la qualité visuelle des murs, soit pour organiser de grandes fêtes picturales avant la destruction de constructions hors d'usage (anciennes usines, hangars désaffectés, barres d'immeubles ne répondant plus au besoin de logement actuel). Dans ce dernier cas, il s'agit d'un art éphémère qui trouve la postérité par la photographie ou le reportage vidéo.

Paradoxalement, le Street Art est même entré dans les musées et dans les galeries de peinture. On l'appelle aussi "Graffiti sur toile", étiqueté Mouvement du Pressionnisme (une exposition à ce sujet a  lieu à la Pinacothèque de Paris en cette fin 2015). Sans doute, l'attrait de plus en plus important pour cet art et la masse financière que cela génère a favorisé une forme d'officialisation et même parfois son accaparement dans un système de monétisation et d'enrichissement.  

 

street_art_10.jpeg

 

Au départ, les artistes de Street Art, restés dans la marginalité et la pauvreté, ont utilisé les murs et les rues des villes pour s'exprimer, pour dire leur besoin de création artistique qu'ils ne trouvaient pas ailleurs. Ce qui apparaissait comme un saccage ou une salissure des murs de la ville est devenu une forme d'expression reconnue et plus largement acceptée. Il faut dire que l'évolution des tags a fait naître une génération d'artistes talentueux en lien à l'évolution de la société et les questions que pose le monde contemporain.

 

street_art_51_banksy.jpeg Banksy

 

Le Street Art s'interroge sur notre vie urbaine, et pas seulement.  On a vu surgir dans les campagnes des oeuvres peintes sur des citernes ou incrustées dans les arbres.

 

street_art_35.jpeg  Street Art en forêt

 

By WD street art. In Milos island Greece.jpg Île de Milos, Grèce

 

Le Street Art pose la question de la place de l'humain dans la ville de plus en plus automatisée, de plus en plus surveillée, de plus en plus fonctionnelle. Le Street Art questionne les rapports entre le présent et le passé, les liens avec le futur.

Il cherche à comprendre ce que nous devenons, ce que nous acceptons sans jamais nous poser de questions.

Il vient même s'incruster sur des lieux de guerre pour dire que des gens vivent encore dans ces endroits et qu'ils ont des rêves comme n'importe quel humain du monde. 

 

 

Video de Banksy en soutien au peuple syrien

 

street_art_icy_sot_iran_1.jpeg  Street Art en Iran

 

street_art_26_banksy.jpeg Banksy, au Moyen-Orient

 

Il pose aussi la question de notre lien à la nature, à notre environnement. 

 

By Nuxuno Xän. In Fort De France Martinique..jpg

Oeuvre de Nuxuno Sän à Fort-de-France, Martinique

 

La forte présence du Street Art au XXIème siècle donne une autre coloration aux villes, aux campagnes.

Il apporte une esthétique nouvelle, souvent drôle ou poétique, violente aussi, à l'image de la violence sociale qui exclut une partie des habitants.

 

On trouve des oeuvres extrêmement élaborées, incluant parfois la 3D.

 

3D STREET ART 03.jpg  3D Street Art

 

Ce sont des oeuvres d'une grande beauté plastique au-delà même du message qu'elle exprime.

La rue devient le réceptacle d'un art gratuit, à ciel ouvert et accessible à tous

 

INTI 01.jpg   Oeuvre de INTI

 

Le Street Art a même fait son entrée dans le monde de l'éducation. Dans les écoles, les collèges, les lycées, nombreuses sont les fresques inspirées des arts de la rue, les expériences artistiques questionnantes qui reprennent des thèmes d'artistes de Street Art (Banksy entre autres). 

 

Street Art Solidarity.jpeg Street Art Solidarité

 

Parmi les grands artistes de Street Art, outre Banksy, on trouve Oakoak 

 

By oakoak. 07.jpg 

 

aussi Alice Pasquini

 

By Alice Pasquini's Art in Vitry sur Seine France.jpg 

 

également C215, comme cette oeuvre ci-dessous au Sénégal

 

By C215 in Senegal..jpg 

 

On pourrait ajouter Borondo, L7, Daleast, Ernest Zacharevic, Os Gemeos, Roc, Roa, Pejac et beaucoup d'autres qui expriment leur art d'une grande variété partout dans le monde. Ce peut être un petit dessin sur un mur et des objets minuscules questionnant le rapport entre l'infiniment petit et l'infiniment grand comme les oeuvres de David Zinn (voir ci-dessous)

 

DAVID ZINN 04.jpg

 

Ce peut être aussi des oeuvres monumentales qui nécessitent la mise en place d'échafaudages très élevés comme pour une contruction ou une réhabilitation de bâtiment.

On trouve également des constructions éphémères comme les parapluies ci-dessous. 

 

Umbrellas Floating 01.jpg 

 

A présent, le Street Art et les tags font partie intégrante de la culture urbaine et de l'aménagement de la ville. 

 

Vous trouverez sur notre blog un album-photos avec de nombreuses oeuvres de Street Art (plus de 150 clichés). 

Lien direct :  Street Art Utopia

 

 

The best of Street Art - Banksy


08/07/2015


Ekaterina Panikova - Peinture sur livres

Découvrez le superbe travail d'Ekaterina Panikova, peintre russe, qui s'est lancée dans une série d'oeuvres dont chacune est une composition de livres peints. 

 

Ekaterina Panikanova 17.jpg

 

Ce travail étonnant et très méticuleux atteint des sommets de beauté où la création donne l'importance au multi support, tout comme ce support de dizaines de livres met en valeur la création picturale. 

 

panikanova-1.jpg 

 

Pani201219.jpg 

 

Ekaterina Panikanova 09.JPG 

 

 

 

Ekaterina Panikova a également une grande expérience de la peinture sur toile dans un style proche des surréalistes. Une rêverie papillonnante comme l'esprit voyageur du personnage de la toile. 

 

Ekaterina Panikanova  4.jqpg.PNG 

 

Ekaterina Panikanova  4.jpg 

 

Ekaterina Panikanova - Empty room.jpg

 

 

 

Lien vers des articles sur un thème proche :

Livre / "Le Petit Théâtre de Rébecca" de Rébecca Dautremer

Livre Pop up / "Charlie et la chocolaterie" de Roald Dahl

Livre / "Le Petit Prince" de Antoine de Saint-Exupéry - version Pop Up

Lire, c'est bon pour la santé !!!

Histoire d'une oeuvre / Le Manneken Pis à Bruxelles

Histoire d'une oeuvre / "La Laitière" de Jan Vermeer

HISTOIRE D'UNE OEUVRE / "LA VAGUE" de HOKUSAI

 

Dans ce même esprit d'allier livre et peinture, voici la version film d'animation du Frédéric Back, adaptation du livre de jean giono "L'homme qui plantait des arbres". Une merveille !!!

 

 

"L'homme qui plantait des arbres" de Jean Giono -

Dessin et adaptation pour film d'animation par Frédéric Back


26/04/2014


Ces blogs de Enseignement & Emploi pourraient vous intéresser