Ecole Primaire Les Cèdres Quetigny

Livre

"Le bon choix pour vos enfants -

Les meilleurs aliments

de 0 à 16 ans"

Voilà un ouvrage passionnant et utile, voire même indispensable par les temps qui courent.

Alors que de nombreuses questions se posent sur notre alimentation, sur tout ce que nous faisons ingurgiter à notre corps, sans vraiment savoir ce que l'on mange, ce livre vous apportera des réponses claires et illustrées.

Un collectif de journalistes spécialisés, associé à un groupe de nutritionnistes, a élaboré un ouvrage comparatif sur les aliments pour les jeunes, du bébé à l'adolescent. 

Surtout, ce livre permet à tout acheteur d'apprendre à lire les emballages, à décoder les noms savants que personne ne comprend, à démêler le faux du vrai sur les labels qu'on voit fleurir sur les boîtes d'aliments, donc au final, à mettre un sens sur nos achats. 

Ce que nous savons déjà par les multiples informations qui circulent dans les médias s'avère bien pire encore. Mais loin de s'arrêter à ce constat plutôt pessimiste, les auteurs proposent des pistes et orientent l'acheteur vers des produits plus sains, au moins plus proches d'une nourriture qui respecte le corps plutôt qu'elle ne le dégrade. En effet, nous savons, par les diverses recherches scientifiques, que notre façon de consommer est à l'origine de maladies diverses, cancers bien sûr dont les cancers digestifs, mais aussi surpoids et obésité, maladies cardiovasculaires, maladies chroniques, allergies, aussi de l'hyper activité des enfants, des difficultés d'écoute ou de sommeil,  etc... 

Il faut savoir que ces "faux aliments" '(aliments ultra transformés) sont directement et indirectement les premières causes de décès dans les sociétés occidentales (notamment en milieu urbain), loin devant... l'alcool et le tabac. 

De grandes campagnes nationales sont menées sur ces deux derniers points, beaucoup moins sur l'alimentation. Imaginez un logo "danger de mort" sur les beaux emballages des produits en supermarché !

Il faut dire que le lobby de l'industrie agro-alimentaire est très puissant, et les campagnes publicitaires pour des produits de consommation courante vantent des mérites absolument inexistants. A l'heure où l'on parle de Fake News, nous voilà en plein dans le sujet. Plus que des Fake News, ce sont carrément des mensonges assumés. 

Pour rester en bonne santé, il ne faudrait pas manger plus de 15 % d'aliments ultra transformés. En fait , en moyenne dans nos sociétés modernes, cela représente 80 % de la consommation alimentaire des ménages, parfois même sans le savoir. L'exemple du lait est frappant quand on découvre que dans certains laits en bouteille, il peut y avoir 4 ou 5 produits différents, dans un produit naturel d'abord décomposé puis recomposé.

L'industrie agro-alimentaire investit massivement dans la recherche pour proposer des produits décomposés puis recomposés auxquels on a ajouté des additifs, parfois plus de 15.

Le film "L'aile ou la cuisse", avec Louis de Funès et Coluche, a fait beaucoup rire. Actuellement la recherche va beaucoup plus loin et c'est beaucoup plus inquiétant. Certains produits comme une partie des crèmes glacées sont surtout des créations de laboratoires où le naturel n'excède pratiquement plus, comme certains cônes de glace. 

Les labels aussi sont passés au crible. Là encore, ce qui apparaît comme une qualité évidente peut n'être qu'un trompe l'oeil. Label ne veut pas toujours qualité. 

Prenons-les un par un

Ce label officiel français a plus de 30 ans et depuis 2010, il est remplacé par l'Eurofeuille, le label bio européen. Parfois les deux logos sont présents. 

Il garantit un mode de production respectueux des animaux et de l'environnement, pas de produits chimiques de synthèse, pas d'OGM (tolérance 0,9%), pas ou très peu de résidus de pesticides, herbicides, fongicides et engrais. 

Petit bémol : Ces produits peuvent venir de l'autre bout de la planète, en avion (impact environnemental), avoir des emballages inadéquats, et pour certains être aussi ultra transformé. Il faut bien lire l'étiquette. 

Plus de 450 produits portent ce label. Un produit portant ce label est considéré de qualité supérieure constante notamment au niveau gustatif. 

Petit bémol : cela ne renseigne pas sur les conditions d'élevage et d'abattage. Il est conseillé de s'orienter vers des produits indiquant "élevé en liberté ou en plein air"

Ces deux labels renseignent pour l'un sur une zone géographique précise et pour l'autre, exclusivement sur des produits viticoles. 

Cela ne renseigne pas sur l'utilisation ou non de produits chimiques ou de respect de l'environnement.

Le label IGP (Indication Géographique Protégée) est moins exigeant que l'AOP. Cela indique uniquement la région d'origine du produit mais pas la qualité des ingrédients. Pour un jambon spécifique d'une région, il est possible que les porcs viennent eux d'un autre pays d'Europe. 

Ce label garantit que les animaux sont nés, abattus, découpés et transformés en France. Cela n'indique quelles ont été les conditions d'élevage, ni la nourriture donnée à ces bêtes. 

Ce label garantit un prix décent au producteur. Il entre dans ce qu'on appelle le commerce équitable. De plus, il garantit l'absence d'OGM et de certains pesticides. Il est souvent en lien avec le label bio. 

Seule ombre au tableau, ce sont des produits plus chers et les marques de la grande distribution en profitent pour se faire des marges plus importantes. Pour certains de ces produits, il est aussi utile de lire les étiquettes. 

Ce label provient d'une marque privée qui a signé une charte d'engagement nutritionnel avec l'état. L'alimentation des animaux est enrichie de produits naturels qui permettent de la viande, du lait et des jaunes d'oeufs de qualité.

Ce label certifie que le mode de pêche a respecté l'écosystème en évitant la surpêche pour pérenniser les stocks de poissons. par contre, elle ne garantit l'absence de résidus de métaux lourds. 

Ce logo garantit que des consommateurs ont goûté ce produit à l'aveugle et l'ont trouvé bon. Mais il peut contenir des arômes artificiels, beaucoup de sucre et de gras. le produit est donc bon au goût, mais rien ne garanti qu'il est bon pour la santé. 

Ce label est attribué à la suite d'un concours interne entre industriels qui paient pour proposer leurs nouveaux produits. Des professionnels de la pub et du marketting les sélectionnent et élaborent un questionnaire qui est envoyé à un jury de consommateurs. Il s'agit seulement d'un questionnaire qui ne garantit pas que les produits ont été goûtés ni même vus. 

Ces deux derniers labels sont plus proches d'une forme de publicité que d'une garantie de qualité nutritive. 

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Plus loin, les auteurs se lancent dans une étude comparative des produits, entre TOP (oui) et FLOP (non), comme sur les tableaux suivants. C'est clair, très visualisable et très compréhensible.

En résumé, voici un ouvrage pratique et plein de ressources pour les familles qui cherchent à améliorer la qualité des repas donnés à leurs enfants.

L'une des règles de base : préparer les repas avec le maximum de produits non transformés. 

Alors bons achats et bonne santé ! 

Pour finir une vidéo sur une expérience menée avec des enfants en consommant différemment sans additifs , sans exhausteurs de goût. Un résultat impressionnant avec des comportements sociaux plus adaptés et une meilleure santé. A voir absolument !

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