Une histoire de Léonie G. - "La Vie de la Paix" - Juin 2019
La vie de la Paix
Chapitre 1
Il était une fois dans une forêt, au pied d’un arbre, il y avait un bébé abandonné.
Deux heures plus tard, une renarde accompagnée d’une louve passa par ici. Avec sa vue perçante, elle vit la première le petit nourrisson qui était apeuré. Elle dit :
- Oh ! Regarde Louvia ! Le petit me semble avoir faim.
- Mais oui, effectivement. Pourquoi est-il ici ? Bon, veux-tu l’emmener chez le Père Forêt ?
- Oui. C’est une très bonne idée !
- Oui, je sais que tu me vois comme un génie. Hein Raylée ? Je rigole. C’est toi le génie. J’aimerais bien être aussi rusée que toi.
- Bon on y va ?
- Oui allons-y ! Mais n’oublie pas d’emmener le bébé. »
Raylée prit le bébé et l’emmena chez M. Forêt.
Chapitre 2
Arrivé chez M. Forêt, Louvia toqua à la porte du vieux hibou. Ce dernier ouvrit et se présenta aussitôt :
- Bonjour Mesdames. Je me nomme M. Forêt. Oh ! Mais voilà un bébé !
- Oui, nous l’avons trouvé dans la forêt.
- Oh ! Je vais pouvoir tester ma magie sur lui ! Youpi !
Et ce hibou transforma le bébé en mi-femme, mi –renarde.
Chapitre 3
Le bébé avait beaucoup grandi. Il avait dix ans maintenant. C’était une fille qui s’appelait Rosélys. Elle n’était pas comme les autres. . C’était une orpheline qui vivait dans la forêt, parlait aux animaux et avait un arc et un carquois rempli de flèches. Elle était végétarienne et surtout elle était mi-renarde.
Raylée appela Rosélys :
- Rosélys ! Viens vite !
- Oui ! répondit la jeune fille.
Elle prit son arc et alla dans sa cabane où elle vit Raylée qui tenait une carte au trésor.
- Qu’est-ce qu’il y a ? demande Rosélys.
- J’aimerais que tu ailles chercher les trésor des émeraudes, sinon tu ne pourras plus vivre ici. Je suis désolée.
- D’accord ! Je prépare mes affaires ! Donc je prends mon arc, mon carquois, mes flèches, ma boussole, la carte au trésor, mes feuilles de guérison et mon sac de feuilles mortes.
- Attends ! Si tu reviens avec le trésor, je t’offre une couronne émeraude. Et je t’envoie faire cette mission parce que notre chef l’a décidé. Louvia te fait des bisous. BISOUS ! »
Chapitre 4
Rosélys marcha pendant des heures et des heures. Puis elle vit un panneau étrange.
"Bienvenue à Enfènia"
Tout à coup, elle sentit dans son dos un petit couinement. C’était un renardeau de la prison. Elle sursauta puis elle dit :
- Oh ! Tu m’as fait peur.
- Pardon ! répondit le bébé renard.
- Bon ! Monte dans mon sac.
- Merci.
Rosélys traversa la prison et arriva au quartier des sorcières. Elle entendit le hurlement d’un loup-garou.
- Bon ! je vais t’appeler Emile. Ça te va ? dit-elle au renardeau.
- Oui ! Tu t’appelles comment ?
- Roselys. Tu n’as pas de prénom ?
- Si, mais je ne m’en souviens pas…
- Attends ! Regarde il y a une sorcière à l’horizon ! s’exclama Rosélys.
- Oh ! je rentre vitre dans ton sac.
Rosélys marcha lentement vers la sorcière. Celle-ci qui avait remarqué Rosélys dit :
- Voilà une enfant bien courageuse. Oh ! Tu es une fille-renarde !
- On va faire un pari. Si tu gagnes, je ne peux pas passer, mais si tu perds, je passe.
Puis Rosélys lança une flèche sur la sorcière. Cette dernière l’esquiva avec habileté. A son tour, elle lança sur la fille-renarde de la bave visqueuse de crapaud quand, soudain, un ours apparut. Il était balèze. Il avait un bouclier en ivoire protégeant ainsi Rosélys de la bave de crapaud qui rebondit sur la sorcière. Celle-ci disparut dans un nuage de poussière.
Roselys, surprise, dit à l’ours :
- Merci beaucoup. Comment t’appelles-tu ?
- Je m’appelle Octave… Quelle est ton identité ?
- Je suis Rosélys Zora. Maître Hibu pense que je suis INCA, AMAZONE et ATLANTIDE. Il pense aussi que mon vrai prénom c’est Zia et mon nom c’est NAïT qui veut dire nature en inca et Zia signifie renarde en amazone. J’ai des pouvoirs de la nature.
- Ouah ! Tu m’impressionnes.
- Mais pourquoi tu m’as aidé ?
- Bah ! Au début… Je voulais te demander un truc, alors…
- OK ! Tu voulais me demander quoi ?
- De m’aider. Je me dirige vers la grotte aux émeraudes.
- Oh ! Moi aussi, viens avec nous si tu veux.
- Oui. Merci.
Et ils continuèrent puis arrivèrent devant la rivière aux crocodiles. Le chef des crocos, Cracus, les interpela. Ils furent surpris qu’un crocodile parle.
- Eh ! Que faites-vous là ? demanda Cracus
- On veut traverser la rivière, dit Rosélys.
- Alors là ! même pas en rêve !
- Mais pourquoi ?
- C’est notre territoire. Si vous voulez passer la rivière, il faudra passer par les pirates.
- C’est où ?
- A 30 km d’ici.
- Mais…
- Maintenant, hors de ma vue !
- C’est trop loin !
- Bon, vous ne passez que si…
- Que si… ?
- Que si vous me rendez un service.
- Quoi ?
- Que tu me ramènes une émeraude. Il faut que tu ailles…
- J’y allais justement. Merci. Maintenant, passez !
- Youpi !
Chapitre 5
Ils marchèrent très longtemps puis s’arrêtèrent devant un village étrange. Il y avait des loups-garous enchaînés à de petites maisons au toit de chaume. C’étaient des maisons de sorciers et de sorcières. Octave interrogea un loup-garou :
- Eh toi ? s’exclama Octave.
- Grrrr eeeeeeeuuuu ! répondit le loup-garou.
- OK ! OK !
- Aaaaaooouuu !
- Hein ?
Tout à coup, dans le ciel, il y eut un troupeau de sorcières et de sorciers sur leurs balais. Ils étaient en train de lâcher les loups-garous. Et d’un coup le trio Rosélys, Octave et Emile fut assommé…
Trois heures plus tard…
- Ouaaahhh ! bailla Roselys.
- Où sommes-nous ? s’interrogea Octave.
- On est dans une sorte de prison… répondit Emile qui mettait sa tête hors du sac.
- Eh oui ! Malheureusement, il est impossible de sortir de cette prison. Même que j’en ai la preuve : je suis là depuis 16 ans, dit une voix.
Les trois amis prirent peur :
- Mais qui êtes-vous ? dirent–ils en chœur, apeurés.
- Je suis quelqu’un.
- Mais qui ?
- Un perroquet…
- …
- Je me nomme Pérôquà et ça se dit bien Peloca. Je suis une fille. Je viens de Pénôlâquïe, le pays des volatiles.
- …
- Bah quoi ?
- Euh…
- Euh … quoi ?
- Ben, on est surpris.
- Bon, toi, l’ours, tu peux démolir la sortie, hein ?
- Euh oui, mais on fait quoi après ?
- Ben, on s’enfuit.
- OK, j’y vais.
Et Octave détruisit la porte en bois. Pérôquà, impressionnée, le félicita. Puis, ils attendirent un jour pour s’enfuir car les habitants de ce village dormaient le jour et se trouvaient éveillés la nuit.
Ensuite, Pérôquà, Rosélys, Octave et Emile marchèrent jour et nuit. Puis ils arrivèrent devant le fleuve Delamort. Ils le traversèrent et atteignirent enfin la grotte.
- Bon ! Ben qu’est-ce qu’on attend pour rentrer ? dit le perroquet
- Rien. Rentrons, dit Rosélys en entraînant le petite troupe avec elle.
Ils entrèrent et virent une immense quantité d’émeraudes…
- Oh… Re… Regardez : le trsor des émeraudes ! dit Rosélys
- Bon va le chercher ! dit Pérôquà.
- Oui mais… non, rien, hésita Rosélys.
Puis elle prit le trésor et elle sentit une confiance venir en elle, sûrement le pouvoir du trésor. Et elle dit à ses amis :
- Désolée. Je dois rentrer chez moi.
- Moi aussi, dit Emile.
- Nous aussi, dirent Pérôquà et Octave.
- Vous allez où ? demanda Rosélys.
- A Paradiret, dirent-ils en chœur.
- Mais moi aussi ! ajouta Rosélys.
- Alors rentrons ensemble !
C’est ainsi qu’ils rentrèrent sans problèmes et sans oublier leur mission pour Cracus, le chef des crocodiles.
Ils vécurent heureux.
Léonie G. (10 ans) - Juin 2019
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