Ragga Dancehall à la cantine des Cèdres
RAGGA DANCEHALL à la cantine des Cèdres
Depuis le début de l'année scolaire 2012-2013, les enfants qui mangent à la cantine de l'école des Cèdres bénéficient d'animations pour cette pause méridienne, entre autres des séances de ragga dancehall dispensées par Cécile Alabi, de l'association Audace (Association Urbaine de Développement Artistique et de Culture d'Expression), basée dans l'agglomération dijonnaise.
(lien direct vers leur site : Audace Dijon)
Deux groupes d'enfants y participent, d'abord les grands, puis ensuite les petits. Chacun des groupes est composé d'une vingtaine d'enfants qui ont fait le choix d'y participer. Il n'y a bien sûr pas d'obligation, certains enfants préfèrant les jeux libres dans la cour de récréation.
A chaque service de cantine, son groupe de danse. Quand les petits mangent, ce sont les grands qui s'y collent. Puis c'est l'inverse à la bascule des services.
En tous les cas, il y a de l'ambiance dans la salle polyvalente et les chorégraphies se succèdent dans le plaisir.
Urban Vibes par l'association Audace / Fête de la Musique à Quetigny
Ragga Dancehall par Wikipedia
Le ragga, abréviation de raggamuffin ("va-nu-pieds", "galopin"), est un sous-genre musical issu du dancehall reggae dans lequel l'instrumentation se compose principalement de sons électroniques.
Étymologie
En argot jamaïcain, le raggamuffin est un petit « glandeur » et, par extension, un style de vie marginal, une façon d'être et de se comporter : un débrouillard qui galère mais qui restera honnête jusqu'au bout et fera tout pour s'en sortir sans jamais trahir personne. L'équivalent en argot US est : Hustler
Ce terme désigne donc une catégorie d'individu mais pas un genre musical. Les « raggamuffin » jamaïcains autoproduisent leurs disques où ils commentent l'actualité, et les vendent de ville en ville. La foule se rassemble autour du sound system, la sono où le DJ s'exprime sur la musique du disque proposé à la vente, dans une diction qui peut parfois être ultra-rapide.
Le dancehall comprend deux sous-catégories complémentaires : le slackness, aux textes paillards, voire sexistes, et le lover, plus romantique et pacifique.
Historique
Beaucoup de gens pensent que ce style est apparu à Londres à la fin des années 1980, qu'il est issu de l'héritage du style vocal laissé par les vieux Djs "roots", plus parlé que chanté (U Roy, King Stitt), mais surtout par les Djs Rub-a-Dub comme Yellowman, Lone Ranger ou d’autres qui juste avant l’apparition de la musique digitale font déjà preuve d’une manière de chanter typique, proche des consonances hip hop et se démarquant du style « singer » (chanteur) plus mélodieux. Alors que l'évidence est que U Roy et Stitch font du rub a dub selon leur propres termes, qui est déjà du dancehall. (cf : reggae sunsplash 1988 - dancehall night par ex)
Dès 1985, La révolution digitale s’amorce via le producteur Loyd « King Jammy » James qui crée son riddim Sleng Teng (instrumental) à partir uniquement d'une boite à rythme, synthétiseur et autres outils laissant peu de place aux musiciens. C'est le début du digital.
De nombreuses expérimentations voient le jour et principalement à travers la création de rythmiques plus rapides (riddim « bogle ») qui se détachent des rythmiques digitales mais plus « roots ».
C’est à partir de cette période que toute une génération de chanteurs représentatifs du style dancehall digital va tenir la tête de l’affiche en Jamaïque. Ils sont généralement issus de la fin de l’époque Rub a Dub comme Papa San, Stitchie, Nardo Ranks et s’illustrent à la fois en studio et en sound systems sur des grosses sessions digitales.
Ce style n'existe donc pas en tant que tel, en Jamaïque personne n'a jamais parlé de "raggamuffin" comme étant un style musical. On le confond donc en France avec le Dancehall, style musical dansant mais reflétant la réalité jamaïquaine dans son intégralité. On y trouve des thématiques sociales (conscious), sexuelles (slack) ou encore bien d’autres.
En France, le chanteur Tonton David est l'un des pionniers du Dancehall français. Avec son titre Peuples du Monde présent sur la compilation Rappattitude produit par Virgin en 1990, le Dancehall émerge de l'univers underground pour investir les petits écrans et les radios.
Le style ouvrira donc la voie au style "Dancehall hardcore" représenté par des artistes comme beenie man, bounty killer, sizzla ou capleton, entre autres. Précision supplémentaire, contrairement à une idée reçue le "reggae dancehall" ne précède pas le raggamuffin, vu que le Raggamuffin n'existe pas. Le style dancehall (overdub) est apparu à la fin des années 1960. Il s'agissait du reggae joué dans des aires de danse (les dancehall). Ainsi, appelé un temps "rub-a-dub", puis Dancehall Hardcore ou encore Reggae hardcore dans les années 1980-90. Beaucoup à tort considèrent le Dancehall comme un style né récemment.
A découvrir aussi
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 226 autres membres